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Les prix du pétrole terminent la semaine en baisse

Le Covid-19 tacle le baril

Les cours de l’or noir se sont cependant rapprochés des 45 dollars, leur niveau du début du mois de mars.

Le baril n'arrive pas à trouver sa vitesse de croisière. Celle tant espérée par l'Opep et ses partenaires qui ont malgré tout réussi à le sortir de l'oeil du cyclone au prix d'une baisse historique de leur production de près de 10 millions de barils par jour. Ce qui a permis aux prix du Brent, référence du pétrole algérien de rebondir de plus de 28 dollars depuis le 20 avril, une journée noire pour le pétrole américain qui avait enregistré la pire baisse de son histoire à moins 37 dollars. Qui l'aurait cru? Ce scénario invraisemblable a pourtant été évoqué par certains spécialistes. Les prix du pétrole n'ont, en effet, pas cessé de dégringoler depuis l'apparition de l'épidémie de coronavirus en Chine en décembre avant que l'Arabie saoudite et la Russie ne leur portent le coup de grâce à travers la guerre des prix qui les a opposés. Les Saoudiens avaient décidé d'augmenter leur production à 12 millions de barils par jour et de brader leur pétrole après le refus des Russes de répondre favorablement, lors d'un sommet qui s'est tenu le 6 mars à Vienne, en Autriche, à leur proposition de procéder à une nouvelle coupe de la production de l'alliance Opep-non Opep, dans un marché déjà saturé. Ils ont refait un terrain considérable depuis. Le 5 août le Brent avait même franchi la barre des 46 dollars et le WTI celle des 43 dollars, une première depuis cinq mois, lorsque Russes et Saoudiens ont campé brièvement sur leurs positions alors que la pandémie de coronavirus déferlait sur le monde avant de paralyser l'économie de la planète, clouant les flottes aériennes au sol, contraignant les entreprises à fermer leurs portes, les pays industrialisés importateurs mondiaux de pétrole, tels que la Chine, à réduire drastiquement leur consommation. Des vents contraires qui ont ralenti la progression du baril. Des efforts financiers colossaux notamment ont, en effet, été mis en oeuvre, l'Union européenne va injecter 750 milliards d'euros, pour faire redémarrer la machine économique mondiale dans le sillage d'un déconfinement progressif qui devient incontournable. Le marché pétrolier devrait théoriquement y trouver son compte. Ce qui n'est pas encore le cas. Le baril de Brent a clôturé la semaine qui s'est achevée le 7 août à 44, 66 dollars soit 43 cents de moins que la séance de la veille. Il n'a profité que brièvement, mercredi dernier, de la forte baisse des stocks américains en franchissant les 46 dollars. Un indicateur qui n'a pu pourtant rassurer sur l'état de la demande. Les Etats-Unis ont à nouveau ouvert une autre brèche sur le front des tensions commerciales.
«Les marchés continuent de s'inquiéter pour la demande, en particulier avec la remontée des tensions commerciales avec le Canada et la Chine, qui pourraient peser sur la croissance mondiale et donc la consommation d'énergie», relève Andy Lipow du cabinet Lipow Oil Associates. Les craintes, suscitées par le Covid-19 qui a redoublé de férocité, aux Etats-Unis, notamment producteur mondial et gros consommateur d'or noir, sur lesquelles se sont greffées ces tensions, demeurent persistantes. 

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