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Alerte sur la situation économique

Le tableau noir du FCE

«Le vrai défi du président de la République est de pouvoir rassembler les acteurs économiques, autour d’une stabilité réglementaire et la tenue des engagements.»

«Il faut des décisions d’urgence, une réforme profonde de l‘économie, revoir les lois qui, aujourd’hui, sont des lois mort-nées, qui freinent l’économie, le nouveau président se trouve face à un chantier naval, où des décisions courageuses sont à prendre. Il n’est pas normal que pour investir, créer de la richesse en Algérie, il faut une armada d’autorisations, comme il n’est pas normal qu’un système bancaire devienne un obstacle à l’économie. le premier ennemi de notre économie, c’est la bureaucratie et la corruption.
Le vrai défi du président de la République est de pouvoir rassembler les acteurs économiques, autour d’une stabilité réglementaire et la tenue des engagements», c’est ce qu’a déclaré ce mercredi le président du FCE, Mohamed Samy Agli, sur les ondes de la chaîne 3.
A travers un positionnement complètement apolitique, le FCE, qui représente une réelle force de proposition dans une conjoncture économique complexe, se profile comme un atout fort pour le dialogue proposé par le président de la République, en vue de déterminer les voies applicables de sortie de crise. Et ce à travers sa connaissance accrue du terrain et surtout des conditions et des dispositions des opérateurs économiques à participer et contribuer à relever les défis qui attendent le pays sur la scène économique. D’emblée, c’est une avancée considérable, dans la mesure où l’Etat peut déjà disposer d’un diagnostic, d’une vision économique, et surtout de l’adhésion des opérateurs économiques au principe de concertation. Par ailleurs, avec sa volonté de baliser le redressement économique par de nouveaux textes de lois, et surtout par un arsenal de propositions et de solutions efficientes à même de répondre à l’urgence qui caractérise la situation actuelle.
Le FCE pourrait représenter l’un des aiguilleurs, les plus importants de la scène économique, et impacter ce chantier hautement sensible, avec une expertise et une aptitude sans failles à tracer les jalons d’un nouveau modèle économique. C’est précisément dans cette optique que se profile le gage d’assurance de voir le volet économique soutenu par les professionnels du domaine économique. Dans ce sens, abordant plusieurs aspects de la crise économique qui mine le pays depuis des mois, Agli revient longuement sur l’importance et l’urgence d’agir pour éradiquer le plus grand frein à l’économie, qu’il qualifie de «danger d’Etat», a savoir la bureaucratie, «la crise économique est effectivement là, elle est la conséquence de la mauvaise gouvernance.
La crise ne concerne plus que les entreprises du Btph, qui dépendent de la demande publique, mais affecte, désormais, tous les secteurs de l’économie à l’instar des industries pharmaceutiques et des
services. 60% du tissu économique est sinistré, cette situation s’est traduite, jusque-là par la fermeture d’entreprises (TPE et PME) et la perte de quelque 650.000 postes d’emploi».
En tirant la sonnette d’alarme le président du FCE ne pose pas uniquement un état des lieux, du fait qu’il accompagne cette évaluation, avec des propositions de sortie de crise, élaborées à travers un premier document intitulé «mesures d’urgence pour la sauvegarde des entreprises et la promotion de nouvelles activités».
Dans ce sens, Agli attire l’attention sur une première action, qui consiste à conférer une année de moratoire pour le payement des échéances des crédits bancaires «ça ne représente pas l’ensemble de la solution, puisque le travail de réflexion continue, mais pourrait contribuer à stopper l’hémorragie de la fermeture des entreprises qui ont été victimes de l’ancien régime et surtout préserver les emplois.
Le plus grand travail demeure la réhabilitation de la confiance entre les opérateurs économiques et l’administration».

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