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Le ministre de l'industrie l'affirme

«On importera du minerai de fer»

Il faut du temps, de gros investissements et une volonté politique de fer pour atteindre les 3 millions de tonnes espérées par Aït Ali aux mines de Ouenza et de Boukhadra.

«Nous avons décidé d'approvisionner le complexe sidérurgique d'El-Hadjar en acier brut et de l'importer, en cas de nécessité, jusqu'à ce que les mines de Ouenza et de Boukhadra soient en mesure de lui fournir
3 millions de tonnes», a fait savoir le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham dans un entretien qu'il a accordé à la revue mensuelle Echaab économique dans son 1er numéro paru hier. Seulement, le ministre a fixé la barre très haut pour les gisements de Ouenza et de Boukhadra. Ces deux gisements fournissent, bon an mal an, 7 000 à 800 000 tonnes de minerai par an. Il faut du temps, de gros moyens, de gros investissements et une volonté politique de fer pour atteindre les 3 millions de tonnes de minerai espérées par Aït Ali. Pour satisfaire le marché national, il faut une production de 500 000 tonnes d'acier qui nécessitent 1,5 million de tonnes de minerai. La production nationale a atteint cette quantité, elle l'a même dépassé puisque des producteurs comme le complexe sidérurgique Tosyali de Bethioua, à Oran, exporte à l'étranger. C'est parce que Tosyali a recours à l'importation du mènerai de fer depuis longtemps. Au final, le ministre de l'Industrie n'a pas annoncé une grande découverte par ce recours à l'importation.
Pour le ministre, le problème principal auquel fait face le complexe d'El Hadjar est l'approvisionnement en matière première, rappelant que «la solution de ce problème difficile ne dépend pas des responsables du complexe car la mission de ce dernier réside dans la transformation des métaux bruts provenant des mines de Ouenza et de Boukhadra (Tébessa) qui n'arrivent pas à satisfaire les besoins du complexe.
À cet effet, le ministre a ordonné l'importation des matières premières pour couvrir les besoins du complexe dont la capacité de production et de transformation s'élève à 4 millions tonnes/an. «Cette opération est tout à fait normale pour tout complexe industriel à caractère commercial et lucratif», a expliqué le ministre relevant que le coût de l'acier brut qui ‘'n'est pas cher'', oscille entre 60 et 80 dollars la tonne tandis que le prix de l'acier transformé s'élève à 390/400 dollars la tonne.»
Si nous avions permis au complexe de s'approvisionner, dès le début en matière brute, nous aurions économisé des montants importants en devise au lieu d'autoriser d'autres complexes à importer des matières semi-indusrielles que le complexe d'El-Hadjar est en mesure de transformer lui-même», a-t-il précisé.
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