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1,5 milliard de m3 de gaz algérien/an pour l’Italie jusqu’en 2027

Sonatrach et ENI renforcent leurs liens

3 autres accords ont été signés entre les deux parties, celui portant sur l’approvisionnement du marché italien jusqu’en 2027 a été renouvelé.

Attirer l'investissement étranger est une des priorités de l'action du gouvernement. Le secteur de l'énergie ouvre le bal et donne l'exemple. Un mémorandum d'entente portant sur les possibilités d'investissement dans l'exploration et la production d'hydrocarbures ainsi que plusieurs accords de coopération dans le secteur du gaz ont été signés hier. La nouvelle loi sur les hydrocarbures qui a vu le jour au forceps, prouve qu'elle a tout pour séduire ses potentiels partenaires étrangers et apporte une réplique cinglante à ses détracteurs. La réponse est venue du côté transalpin. «La Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et le groupe italien ENI ont signé, hier, (1er juillet 2020, Ndlr) à Alger plusieurs accords de coopération dans le secteur du gaz et un mémorandum d'entente portant sur les possibilités d'investissement dans l'exploration et la production d'hydrocarbures», indique une dépêche de l'APS datée d'hier. Les documents ont été paraphés par le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar et par celui de l'ENI, Claudio Descalzi, en présence du nouveau ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar. Il a été également procédé à la signature de trois accords de gaz portant sur la commercialisation par Sonatrach, pour le compte des parties, du gaz sec issu des périmètres Ourhoud II, Sif Fatima II et Zemlet El Arbi, d'un volume annuel de près de 1,5 milliard m3, et ce jusqu'en 2049. Celui portant sur l'approvisionnement du marché italien jusqu'en 2027 renouvelé en mai 2019 a été confirmé. Cette opération doit permettre à l'Algérie d'asseoir sa position sur le marché italien et de demeurer l'un de ses principaux fournisseurs. Elle permet surtout de pérenniser une relation qualifiée d'historique avec un de ses clients privilégiés, acteur majeur de surcroît de la scène énergétique mondiale. «L'ENI est un partenaire historique et de premier plan pour l'Algérie dans le secteur de l'énergie», a souligné le successeur de Mohamed Arkab, qui a mis en exergue le développement du partenariat entre Sonatrach et l'ENI dans les secteurs de l'amont, de l'aval et en matière de commercialisation. «Il y a beaucoup d'opportunités que nous devons examiner ensemble. Il s'agira également d'évaluer les opportunités à l'international et de développer les projets d'énergie solaire au niveau des gisements de l'association Sonatrach-ENI», a ajouté le nouveau patron de la compagnie des hydrocarbures. Côté italien on ne cache pas sa satisfaction tout en soulignant sa «fidélité» à l'Algérie malgré la conjoncture difficile imposée par le Covid-19. «Malgré la conjoncture internationale du secteur énergétique qui a nécessité la baisse des investissements de la compagnie italienne de près de 35%, ENI a décidé de continuer et de rester avec un budget intégral en Algérie», a souligné le P-DG de la compagnie transalpine des hydrocarbures. «Cela montre que nous travaillons bien avec nos associés en termes de temps, de procédures», a affirmé Claudio Descalz. «Cette rencontre confirme la volonté des deux parties de développer leur partenariat dans divers segments de l'industrie pétrolière et gazière ainsi que dans le domaine des énergies renouvelables» a indiqué pour sa part la compagnie nationale des hydrocarbures. Sonatrach a signé le 26 juin un accord avec le groupe énergétique italien Enel pour le renouvellement de leur contrat de vente/achat de gaz naturel pour une durée de 10 ans. Ce contrat assurera un approvisionnement de 3 milliards de m3 par an, à l'Italie. «Une continuité de l'histoire qui a commencé en 1991, soit presque 30 ans de relations, entre Sonatrach et Enel» avait déclaré le directeur commercial du groupe Claudio Machetti. Des mots qui confirment que des liens puissants unissent, les deux pays et pas seulement en ce qui concerne les relations économiques. L'Italie est un des rares pays à ne pas avoir déserté l'Algérie durant la décennie noire lorsqu'elle faisait face à la barbarie des groupes terroristes islamistes. Une solidarité exemplaire que l'Italie vient d'attester.

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