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Les prix du pétrole s’enfoncent sous les 40 dollars

Trump fait tanguer le baril

Les cours de l’or noir ont plongé de plus de 4% suite à l’annonce de la contamination du président américain au Covid-19.

Semaine cauchemardesque pour le marché pétrolier. Les cours de l'or noir ont plongé de plus de 4%, vendredi dernier, suite à l'annonce de la contamination du président américain au Covid-19, terminant la semaine sous le «seuil psychologique» des 40 dollars. Un niveau au-dessus duquel il a évolué durant plusieurs semaines, donnant l'impression de ne pas vouloir en descendre. C'est désormais chose faite. À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord (référence du pétrole algérien) pour décembre, a chuté à 39,27 dollars, cédant 1,56 dollar par rapport à la séance de jeudi dernier. Le baril américain de WTI pour livraison en novembre a, pour sa part, reculé de 1,67 dollar pour s'afficher à 37,05 dollars. Un plongeon qui se dessinait avec une demande qui demeure toujours abondante, une recrudescence de la pandémie de coronavirus qui plombe l'économie mondiale, infectant au passage le locataire de la Maison-Blanche en pleine campagne pour sa réélection en novembre prochain: la goutte qui a fait «déborder» le vase. Les cours de l'or noir ont fini par craquer. Cette nouvelle «vient s'ajouter aux mauvais signaux économiques reçus par le marché tout au long de la semaine. Les investisseurs constatent que la demande d'or noir, après un rebond pendant l'été, s'essouffle et que les économies sont peut-être en train de rater le coche de la reprise», a indiqué David Fyfe. Donald Trump a fait tanguer le baril à son corps défendant. Le marché de l'or noir est probablement suspendu à l'évolution de sa maladie. Une mauvaise nouvelle et le pire est à craindre. «La combinaison d'une demande tiède, de l'augmentation de l'offre mondiale et de l'incertitude politique américaine entraîne un puissant cocktail baissier», a prévenu Stephen Brennock, analyste de PVM. «La contamination par le coronavirus du président Trump ajoute une couche d'incertitude supplémentaire pour les marchés des matières premières», résume David Fyfe, analyste chez Argus Media. «La récente volatilité des prix est accentuée par les questions que cela soulève concernant le déroulement et le calendrier des élections de novembre, et génère un fort mouvement d'aversion au risque», a-t-il souligné. C'est dans cette conjoncture que s'est ouverte la Conférence nationale sur les start-up en Algérie. Le gouvernement a fait de l'économie de la connaissance et de la promotion des start-up la locomotive de sa stratégie économique pour relever le défi technologique qui doit mener à réduire la dépendance du pays au pétrole. L'économie algérienne est en pleine construction, des chantiers d'envergure sont lancés. Tous les secteurs sont concernés. Une opportunité pour les investisseurs. Le climat des affaires, qui a rebuté les investisseurs étrangers, est sur le point d'être assaini pour drainer plus d'intérêt à un marché qui ne manque pourtant pas d'arguments pour les attirer. La refonte du Code de l'investissement, devrait le rendre plus attrayant. Un niveau bas du baril ne constituerait-il pas une entrave à ce chantier d'envergure? La question se pose incontestablement sachant que le pays a besoin d'un baril de 60 dollars rien que pour assurer son équilibre budgétaire. «On a besoin d'un minimum de 60 dollars le baril sur une période pratiquement de deux ans», pour assurer l'équilibre budgétaire, avait déclaré le ministre de l'Energie Abdelmadjid Attar, invité le 30 août de l'émission LSA Direct du journal Le Soir d'Algérie. Il faudra de surcroît faire face aux conséquences du Covid-19 sur l'économie nationale dont la croissance a chuté brutalement, occasionnant des pertes d'emplois, des pertes financières abyssales pour les entreprises. Air Algérie est condamnée à gagner 38 milliards de dinars sur le chiffre d'affaires des vols passagers, un montant qui pourrait, selon des prévisions, atteindre les 89 milliards de dinars d'ici à la fin de l'année...C'est dans de telles conditions que l'Algérie s'apprête à relever des défis vitaux: réussir la transition économique, s'émanciper de son pétrole et sauvegarder le pouvoir d'achat des travailleurs...

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