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Ces harraga qui reviennent en cachette

Le vrai du faux. Plus de 5000 euros, c'est la somme que doivent payer les harraga algériens aux passeurs. Non pas pour rejoindre les côtes européennes, mais pour effectuer le trajet inverse. Il s'agit de ces migrants algériens qui avaient risqué leur vie en mer pour débarquer en Espagne. Aujourd'hui, ils cherchent à retourner en Algérie. Pourquoi? Le quotidien madrilène qui donne l'information avance l'argument du coronavirus et ses effets tant sanitaires qu'économiques. Il explique que l'Espagne, l'un des pays les plus durement touchés par le Covid 19, fait fuir les migrants clandestins. D'abord par la peur d'être contaminés puisqu'ils vivent dans des conditions inhumaines. Ils sont sans domicile fixe, sans papiers, sans ressources et surtout sans espoir de trouver du travail. Même au noir. Tout est à l'arrêt. Tous les Espagnols sont cloîtrés chez eux. Comment pourraient faire nos harraga pour survivre au froid, à la faim et au virus? Ne percevant aucun signe de fin de leur calvaire, nos compatriotes irrégulièrement en Espagne se seraient résolus à revenir au pays. à refaire le trajet à l'envers. Avec les passeurs et les risques en mer. De plus, les passeurs se font payer cher.
5 000 euros pour la traversée du «retour», plus chère que celle de «l'aller». Pourquoi? Et comment, les harraga qui sont en Espagne depuis un certain temps et qui ont dépensé les quelques euros qu'ils avaient emmenés avec eux, peuvent-ils trouver l'argent exigé par les passeurs? Mais avant de tenter d'y répondre, rappelons que l'Etat algérien est disponible pour rapatrier tous les Algériens en rade à l'étranger. Le président Tebboune lui-même l'a assuré. Même pour les sans-papiers. Il leur suffit juste de patienter, le temps de faire les vérifications nécessaires qui prouvent qu'il s'agit bien de citoyens algériens. Or, les harraga cités par El Païs ne veulent visiblement pas de cette offre. Ils préfèrent la voie clandestine. Il y a forcément une raison qu'il faut trouver. Nos gardes-côtes ont intercepté quelques-uns d'entre eux à l'Est et à l'Ouest du pays. Ils ont aussitôt été placés en quarantaine sanitaire. Il n'est pas exclu que ce retour clandestin n'est choisi que pour échapper aux vérifications d'usage? Choisir la voie la plus risquée et la plus chère à la place de l'offre gratuite d'un voyage assuré et confortable offert par l'Etat algérien à ses enfants, n'est pas facile à comprendre. Ou trop facile!

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