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Corrupteurs et corrompus

Dès le 22 février dernier, la lutte contre la corruption et le coup d’arrêt aux graves dérapages de la « bande » durant plus d’une décennie ont figuré parmi les priorités de l’Armée nationale populaire. Des gages ont d’ailleurs été donnés aussitôt pour montrer qu’il ne s’agissait pas d’une démarche opportune mais bien d’une volonté de nettoyage des écuries d’Augias, rendue impérative par une situation de déliquescence avancée. Pour régénérer la confiance du citoyen dans ses institutions, il fallait porter un coup sévère à toutes les actions malfaisantes qui ont atteint un stade de métastase et conféré à leurs auteurs un rare sentiment de totale impunité. La lutte contre la corruption apparaît ainsi comme un élément dynamique de la réhabilitation de l’Etat et la concrétisation d’un des droits de l’homme les plus essentiels, à savoir que nul n’est au-dessus des lois. Les citoyens qui, voici un an à peine, avaient plus que des doutes sur la mise en branle de la justice pour en finir avec le fléau découvrent, de semaine en semaine, que ce chantier illustre bien une nouvelle avancée démocratique.
Longtemps, corrompus et corrupteurs ont usé et abusé de leur mainmise sur les richesses du pays, gangrénant des pans entiers des institutions du pays. Le mal est si profond, si enraciné dans les mœurs, qu’il faudra des efforts gigantesques pour l’extirper. Cependant, la justice est en branle qui travaille sur les dossiers les plus lourds, tout en prenant la mesure des immenses défis auxquels elle est confrontée. A l’heure des fake news, aujourd’hui dépassées par le phénomène nouveau des deep news, entreprendre une telle opération exige un sens aigu de la transparence et du respect strict des lois en vigueur. On ne peut ignorer, à ce sujet, que certaines sources agissent au nom de la liberté d’expression pour déverser les pires insanités et les mensonges les plus caricaturaux, dans le but de semer le trouble et de compromettre la sortie de crise vers laquelle s’oriente, néanmoins, le pays. Autant que pour la lutte contre la corruption, il convient de constater que ces manœuvres et ces tentatives pour dévier le cours des évènements sont restées vaines. S’il y a un bilan qu’on peut, d’ores et déjà, qualifié de conséquent, c’est le fait indéniable que bon nombre des responsables directs de la crise traversée par le pays, aussi bien sur le plan économique que politique, ont désormais des comptes à rendre, contrairement à tout ce qui a pu se dire, ici ou là, à ce sujet. Et cela constitue un réel motif d’espérance.

De Quoi j'me Mêle

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