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Covid-19, été comme hiver

Rebelote. On le croyait sur le départ. Lui, c'est le coronavirus qui a mis à genoux la planète toute entière depuis l'hiver dernier. Par la vitesse de sa propagation exponentielle. Mais pas seulement, puisque la seule parade trouvée, à ce jour, par les scientifiques, reste la prévention marquée par les gestes barrières. Au-delà des 550 000 morts dans le monde au dernier bilan, ce virus, pas comme les autres, est à l'origine d'autres dégâts. Comme la surcharge des hôpitaux par le nombre des cas positifs au même moment, lié précisément par sa vitesse de contamination. Aucun système de santé au monde, même dans les pays les plus avancés, ne peut recevoir à la fois tous les malades diagnostiqués positifs. D'où le recours général du confinement dont l'objectif est de «casser» la chaîne de circulation du virus. Sauf que le confinement a mis en récession l'économie mondiale. Un vrai dilemme où s'affrontent deux «écoles». Les uns, comme les Etats-Unis, le Brésil ou encore les pays scandinaves, privilégient l'économie à la santé de leurs citoyens. Mal leur en a pris car et devant le nombre effarant des décès, ils reviennent les uns après les autres au confinement. Le cas le plus spectaculaire est celui de l'Angleterre avant et après la contamination du Premier ministre, Boris Johnson. Même topo pour le président brésilien, Bolsonaro, qui vient d'être testé positif et qui recommande depuis, la chloroquine. Le Danemark aussi vient de rendre obligatoire les gestes barrières. En réalité et face à l'impuissance de la science, tous les dirigeants de la planète «naviguent» à vue. Se fiant à leurs intuitions. En Algérie, le président Tebboune a clairement annoncé que c'est la santé des citoyens qui prime sur tout le reste. Pour lui, l'Etat algérien est avant tout social. Fidèle en cela au message du 1er Novembre 1954. Et pour faire face à la recrudescence des cas positifs, il vient de prendre la décision, après avis des scientifiques et des responsables de la sécurité du pays, de confiner de manière ciblée certains territoires du pays. Là où des clusters (foyers) ont été constatés après le déconfinement. Il s'agit de 29 wilayas sur les 48 que compte le pays qui sont carrément mises en quarantaine. Et cependant, une semaine à compter d'hier, vendredi. Décision tout aussi douloureuse que compliquée dans son application surtout pour l'approvisionnement de ces wilayas. Pas d'autres choix face à l'inconscience et à l'incivisme de certains!

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