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Deux RDV fixés aux walis

Sans fioritures. Le coup d'envoi de la construction de l'Algérie nouvelle est donné. Son architecte, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a tracé aux walis, hier, au palais des Nations, les grandes lignes de son plan. Un plan au rayonnement national qui a pour finalité une nette amélioration de la qualité de vie des Algériens. Un plan qui donne une dimension particulière à l'aspect social. Dans son discours, le chef de l'Etat s'est longuement attardé sur les conditions difficiles vécues par nos populations du monde rural. Avec un langage direct et une franchise qui donnent un ton nouveau au discours politique, le président de la République a dressé un sévère constat de la gestion locale actuelle, notamment dans certaines communes rurales éloignées où vivent des citoyens qui n'ont pas vu l'ombre d'un quelconque progrès depuis des décennies. Ce qui est inadmissible. Tebboune refuse ces inégalités sociales dans notre pays. Il l'a bien fait comprendre aux cadres locaux. Avec des images fortes. Non seulement ces inégalités perdurent mais, fait plus grave, gagnent du terrain jusqu'aux villes qui se «ruralisent» s'est-il emporté. Ce qu'on a longtemps appelé «développement local» n'a été en définitif qu'un mirage quand des enfants déguenillés portent encore les signes d'un grand dénuement dans certaines de nos campagnes, de nos montagnes ou au grand Sud. Une situation intolérable et injustifiée puisque, assure le président de la République, les moyens existent. Reste la part de «l'élément humain» comme pour le fléau des accidents de la route. C'est-à-dire les élus locaux et le wali ainsi que les responsables qui l'entourent. Tebboune les a avertis. «Il faut que cessent les pratiques du passé» leur a-t-il dit. Comme la corruption généralisée qui oblige le citoyen à «glisser la pièce» même dans le plus insignifiant des guichets qui délivrent le plus basic des documents administratifs. Il a même poussé ses remarques sur les sorties des responsables qui sont suivies de «zerdates». On sort pour inspecter, pour travailler et non pas pour faire la fête a insisté Tebboune. La rencontre d'hier et d'aujourd'hui entre le gouvernement et les walis est destinée à tracer une feuille de route en deux temps. Le premier dans «trois mois» où devront apparaître les premières réalisations et le second «dans un an» pour le bilan, a promis le chef de l'Etat aux participants. Signifiant par là l'obligation de résultats!

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