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Fin de vie en prison?

Exit la présomption d’innocence. La justice s’est prononcée dans la première affaire de montage automobile. Ouyahia sortira de prison à l’âge de plus de 80 ans. Sellal aussi. Pour Youcef Yousfi, c’est pire, il aura 88 ans. Ceci si la cour laisse les peines en l’état. Chacun sait qu’elle peut les aggraver comme les alléger ou les maintenir. Faire appel peut, quelquefois, aboutir au contraire de ce que le justiciable espère. Même Abdelghani Zalène, le seul acquitté dans cette affaire n’est pas au bout de ses peines. Il reste en prison pour la deuxième affaire de corruption liée à l’ancien Dgsn, Abdelghani Hamel (en détention depuis le 5 juillet dernier ainsi que ses deux fils tandis que son épouse est sous contrôle judiciaire). On le retrouve également dans l’affaire Tahkout avec Ouyahia et Youcef Yousfi. Pour ce dernier c’est plus dramatique vu son âge. Cette succession d’affaires ne peut qu’allonger les peines de prison citées plus haut. La lutte contre la corruption ne fait que commencer. Il y a également l’affaire Oulmi de Sovac. Il y a Amar Ghoul qui est impliqué dans une des affaires d’Ali Haddad. D’autres anciens ministres attendent d’être jugés comme Karim Djoudi, Djamel Ould Abbès, Amara Benyounès et Amar Tou. Et on en oublie. Ceci pour dire que, la volonté d’éradiquer ce fléau est réelle. « Le combat contre la corruption et son éradication de notre pays est à la fois une continuité naturelle du combat contre les pratiques abusives du colonialisme français, et de la lutte contre le fléau du terrorisme abject », avait déclaré, en juillet dernier, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah. C’est-à-dire jusqu’à l’éradication totale. Qui aurait dit, il y a quelques mois à peine qu’autant de personnalités de haut rang comparaîtront devant la justice. Personne ! Et encore moins les intéressés tant le système diaboliquement mis en place paraissait invincible. Une fausse croyance que les accusés doivent maudire. C’est cet extraordinaire retournement de situation qui donne au procès sa dimension historique. Certains ont décrié la programmation de ce procès. Que celui-ci pouvait attendre la fin du scrutin. D’abord il y a les délais de la détention provisoire. Ensuite, et même sans cela, pourquoi pas ? Du moment qu’il n’influe pas sur le choix du candidat. Il acte, en effet, le changement qui redonne confiance aux électeurs. Plus nombreux ils seront et plus l’Algérie y gagnera. Qui peut s’en offusquer ?

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