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L’Algérie à Berlin

Au regard des capitales concernées, dans l’ensemble de la région méditerranéenne et principalement du côté des pays voisins de la Libye, la rencontre de Moscou entre le chef du Gouvernement d’union nationale, Fayez al Serraj, et celui de l’Armée nationale libyenne autoproclamée, le maréchal Khalifa Haftar, pour un cessez-le-feu, qui, finalement, n’a pas été signé par ce dernier, représente un pas décisif pour la réussite de la Conférence de Berlin. Celle-ci doit avoir lieu dimanche prochain. L’Allemagne a invité 10 pays à participer à ce sommet, dont les cinq pays membres permanents au Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et France) ainsi que la Turquie, l’Algérie, l’Egypte, les Emirats, l’Allemagne et l’Italie. Pour les responsables de l’ONU et pour l’envoyé spécial du secrétaire général Antonio Gutterres en Libye, Ghassan Salame, la réunion de Moscou constitue un vecteur positif dont l’impact sera facilitateur lors de cette Conférence reportée à plusieurs reprises, tant les difficultés pour la préparer auront été nombreuses. Pour arracher un cessez-le-feu aux deux belligérants, la Russie et la Turquie auront sans doute pesé de tout leur poids et cette avancée, considérable si on considère la dimension globale de la crise et les dérives de plus en plus dangereuses du conflit, attisé par de multiples ingérences étrangères, revêt une importance capitale, mais non suffisante. Il faudrait qu’à Berlin, la feuille de route tracée par l’ONU, puis validée par le Conseil de sécurité, soit pleinement consacrée afin qu’elle bénéficie, ensuite, d’un respect total des protagonistes de la crise. L’Algérie qui a toujours soutenu cette feuille de route et qui s’est employée, sans relâche, à la concrétiser au moyen de diverses initiatives, telle la réunion inclusive de toutes les parties prenantes libyennes à Alger, oeuvrera, comme à l’accoutumée, à l’approbation et au soutien de la solution politique ainsi préconisée. Celle-ci ne peut découler que d’une réconciliation globale et d’une convocation à des élections qui permettront au peuple libyen de choisir librement ses représentants et ses institutions légitimes. Il n’existe pas d’autre moyen pour garantir le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la Libye auxquelles l’Algérie reste et restera profondément attachée.

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