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L’APAB «agite» un Ramadhan sans limonade

Conditions « pétillantes ». Alors que la lutte contre le coronavirus occupe tous les esprits. Alors que tout le monde s’accorde à dire que la crise sanitaire durera encore des semaines, voire des mois. Il se trouve que le mois sacré de Ramadhan est prévu (à un jour près) le 23 avril prochain. Dans moins de 3 semaines. Le gouvernement a pris toutes les dispositions pour assurer l’approvisionnement normal du marché en denrées alimentaires. Semoule, huile, viandes, lait, légumes frais et secs, fruits, etc. Un seul produit risque de connaître des « perturbations » durant le mois de jeûne. On vous le donne en mille… il s’agit de la limonade. Plutôt de certaines marques de limonade. Pas toutes. Uniquement celles qui sont membres de l’Apab. Moins d’une quarantaine. Présentation de l’Apab : créée en 2003, l’Association des producteurs algériens de boissons prétend qu’« au fil des années et des « batailles », l’Apab a réussi à se faire imposer comme interlocuteur sérieux, crédible et incontournable lorsqu’il s’agit de l’industrie de la boisson ». Elle « soutient et défend les intérêts » des industriels de la filière qui comprend également des industriels du lait haut de gamme et du fromage. Les consommateurs, eux, ont leurs associations propres semble insinuer l’Apab. Ce qui est logique. L’intérêt de cette précision permet d’éviter tout amalgame. Pourquoi dire toute cela ? Pour la simple raison que samedi dernier, le président de l’Apab, Ali Hamami, est monté au créneau pour défendre les intérêts de ses adhérents. Dans un entretien à l’APS, il a commencé par les problèmes, pour cause de pandémie du Covid-19 : fournisseurs d’emballages et d’ingrédients à l’arrêt, points de vente au détail et grossistes fermés, difficultés de transport, des personnels et des marchandises « en raison du couvre-feu sanitaire ». Comme solutions, il préconise un moratoire fiscal et parafiscal, report des remboursements des prêts bancaires, découvert bancaire exceptionnel et indemnisation par la Cnac des salariés mis au chômage. Il n’est question que d’argent alors que les problèmes sont techniques. Sinon, « la disponibilité de la limonade ne pourra pas être assurée durant le Ramadhan », a-t-il averti. Comment appelle-t-on une telle conditionnalité ? Hamani est allé plus loin en évoquant « des troubles sociaux ». L’Apab ne représente qu’une partie des limonadiers. Quant au lait en sachet, elle n’en produit pas. Alors, chiche !

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