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L’Europe se reconfine

Couvre-feu. En vigueur depuis hier, un couvre-feu de 21 h. à 6 h. a été décrété dans les grandes villes de France. Cette mesure extrême a été prise devant la dégradation de la situation sanitaire due à la hausse des contaminations du coronavirus. 30.000 nouveaux cas ont été enregistrés en 24h en France, jeudi dernier. À ce couvre-feu s'ajoute l'interdiction des rassemblements de plus de six personnes, même à l'intérieur des maisons. Il a été constaté, en effet, que la majorité des clusters (foyers) a été localisée dans la sphère privée. Ce qui rend la situation difficilement supportable par les Français. Non seulement, ils ne pourront plus circuler la nuit, mais en plus ils ne pourront plus faire la fête en famille pour les mariages, anniversaires ou la Toussaint qui approche. Le couvre-feu est instauré pour un mois. Cette dégradation de la pandémie de Covid-19 intervient après le déconfinement décidé le 11 mai dernier et qui s'avère avoir été prématuré. Il n'y a pas que la France, malheureusement, qui vit un rebond des contaminations. Plus de la moitié des pays d'Europe vivent le même calvaire. En Allemagne, en Angleterre, en Suisse, en Autriche, en Suède, au Danemark, en Espagne, en Italie, etc. Bref, dans tous ces pays, la gestion de la crise sanitaire est montrée du doigt. Il est vrai que cette pandémie a surpris le monde entier lorsqu'elle s'est déclarée en décembre 2019. Aucun Etat de la planète n'avait la «recette» de la conduite à tenir. Pas même les scientifiques confrontés eux aussi pour la première fois à un virus qui ne voulait pas se «laisser» identifier. Alors chaque pays, avec ses dirigeants et ses scientifiques, a géré cette crise à sa façon. En gros, il y a deux «écoles». D'un côté, les pays qui, pour sauver leur économie, ont opté pour «l'immunité collective». C'est-à-dire laisser la pandémie se propager jusqu'à sa disparition naturellement. En sacrifiant toutes les personnes vulnérables. De l'autre, des pays, comme l'Algérie, qui ont géré la crise avec le souci de protéger la vie de tous les Algériens. Surtout celles des personnes âgées et des malades chroniques. Visiblement, cette méthode, plus humaine, a fonctionné puisque et à l'inverse des pays européens, chez nous la baisse des contaminations est aujourd'hui remarquable. Sauf qu'il faut se garder de crier victoire et baisser la garde. La majorité des citoyens a montré jusque-là un civisme exemplaire qu'il faut maintenir! 

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