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L’heure des choix

La nouvelle sortie du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, hier à Oran, était très attendue par les Algériens, dans la mesure où elle exprime, en toute clarté, le diagnostic d’une situation qui étrangle le pays, depuis six mois, et cela à la veille de la rentrée sociale. De toute évidence, cette même rentrée sociale sera particulièrement décisive, en ce sens qu’elle va signifier quelle option sera mise en œuvre, aussi bien sur le plan politique qu’économique. C’est pourquoi le discours du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, hier à Oran, était très attendu, dans la mesure où il sert d’orientation générale quant à la gestion future des évènements auxquels est confronté le pays. Le Mouvement populaire dont on a souvent prédit l’essoufflement va-t-il perdurer, avec une constance des slogans ? Telle est la question fondamentale. « A l’heure du bilan, les sourires sont graves » écrivait le regretté Malek Haddad et c’est le cas, désormais, pour une Algérie en proie, depuis six mois déjà, à une situation de crise dont il devient impératif de s’affranchir, coûte que coûte. Les enseignements de cette crise doivent être tirés, sans délai, et l’accent doit être mis sur les conséquences dramatiques, au plan de l’économie nationale lourdement grevée dans tous les domaines d’activité. Tel est le message du chef d’état-major, vice-ministre de la défense nationale qui a tiré la sonnette d’alarme, non sans rappeler toutes les étapes franchies en matière de lutte contre la corruption et de soutien solidaire des revendications populaires. Plus que jamais, le dialogue sincère et inclusif auquel il n’a pas cessé d’appeler, doit progresser. Sans doute, des forces occultes « travaillent » à dévoyer le Mouvement populaire, prônant la « désobéissance civile » dont les effets seraient dramatiques pour le pays. En 1991, les slogans du parti dissous poussaient à cette même dérive, et on sait ce qu’il en est advenu. Ce n’est donc pas par hasard que Ahmed Gaïd Salah a insisté sur le fait que « l’intérêt supérieur du pays ne s’accommode d’aucune surenchère », relevant que la conjoncture exige, à la fois, « sagesse, clairvoyance et vision d’avenir ». Son plaidoyer pour une « élection présidentielle transparente, dans les meilleurs délais » s’inscrit, bien sûr, dans la prévalence immuable de « la légitimité constitutionnelle», résolument défendue par l’institution militaire. Mais il s’accompagne, aussi, d’une vigoureuse condamnation des manipulateurs qui poussent, encore et toujours, à une « transition » aux objectifs sournois, les accusant d’être au service d’un agenda et de maîtres étrangers et promettant d’« apporter prochainement des informations sur leur compromission ». Clairement, les prochains jours seront décisifs.

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