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L’urgence des urgences

Préalable. Après avoir connu une pause, l’activité politique a, quelque peu, repris samedi dernier. Des partis et des personnalités politique ont fait des sorties publiques, encouragés par les derniers développements de la situation où prédomine le désir partagé par le plus grand nombre d’aller vers le dialogue et l’élection du futur président de la République. On peut citer le mouvement El Islah, le front El Moustakbel, le parti Talaie El Hourriyet, le FLN, l’ancien président du MSP, Abdelmadjid Menasra, etc. Tous sont d’accord pour signaler l’urgence du dialogue dans le cadre constitutionnel qui prévoit, comme prochaine étape, l’élection du président de la République. Nul doute que l’on doit ces «réapparitions » à l’annonce de la tenue, le 6 juillet prochain, de la conférence nationale qui, selon son coordonnateur, Abdelaziz Rahabi, « vise une large participation ». Une conférence nationale qui se présente sous les meilleurs auspices sachant que toutes les assurances et garanties d’un accompagnement par l’armée ont été données par le général de corps d’armée, Gaïd Salah. Le même accompagnement dont bénéficie la justice qui a retrouvé toute son indépendance et son efficacité, dans la lutte contre la corruption. Tout ceci est très positif, mais il manque, tout de même, un préalable qui s’inscrit comme l’urgence des urgences. Chacun sait que « l’ennemi public numéro un » des élections reste la fraude sur laquelle surfent certains extrémistes et que maudissent tous les acteurs politiques de bonne foi. Donc, on aura beau dialoguer, envisager l’élection du président de la République comme un objectif incontournable, tout restera au stade des vœux pieux sans l’éradication de la fraude. Ce n’est pas une mission impossible. Comme en témoigne le bac 2019 sans fraude. Il suffit d’y mettre les moyens appropriés. Tant pour l’organisation de ces élections que leur surveillance. Mardi dernier, le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a examiné avec le Premier ministre, Noureddine Bedoui, «les mesures à prendre concernant les conditions et mécanismes devant accompagner la relance du processus électoral». Nul doute que Bedoui n’est pas venu à la Présidence les mains vides. Il se trouve que la fête de l’Indépendance donne, traditionnellement, lieu à un discours du chef de l’Etat. Ce qui n’exclut pas, qu’à cette occasion, on en saura plus sur les mesures anti-fraude envisageables. Et être d’un bon apport à la conférence du 6 juillet!

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