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La bureaucratie «se refait une santé»

Le poil de la bête. Au moment où l'Exécutif élabore son plan de relance économique, l'administration publique donne des signes de rechute dans ses travers. Le plus important de ces travers étant bien entendu la bureaucratie. Ce n'est ni un scoop ni une info de première main. Lors de sa visite de travail dans la wilaya de Tindouf,le 30 juin dernier, le Premier ministre Abdelaziz Djerad, n'a pas manqué de rappeler que «la bureaucratie et le manque de transparence sont les véritables ennemis en matière de réalisation de projets». Ce qui signifie que ce travers affecte encore notre administration. Il y a même une résurgence des mauvaises pratiques avec la remise en cause de certains moyens informatiques qui «coupaient les ailes» à cette bureaucratie. Quelques exemples suffisent pour s'en convaincre. Prenons la Seaal. Il y a quelques mois, cette entreprise, face à la lenteur de la distribution du courrier par la poste, expédiait ses factures par SMS. À la dernière facturation, le procédé a disparu. Sans explications. Dans le même temps, les guichets de la poste où il était possible de payer ses factures d'eau et d'électricité, ont supprimé ce service. Ce qui a occasionné des chaînes monstres devant les guichets de la Seaal et de Sonelgaz. Et tant pis pour les mesures barrières contre le coronavirus. Algérie poste, toujours elle, a distribué des cartes «eddahabia» amputées de la fonction du paiement en ligne des factures d'électricité et d'eau. Un fait que nous avons déjà dénoncé dans notre édition du 11 juin dernier. Ce qui augmente le trafic aux guichets avec tous les travers qui s'y rattachent. D'autre part, la distribution automatique des tickets et leur affichage sur écran digital pour annoncer l'ordre de passage au guichet des usagers, disparaît à vue d'oeil des structures de proximité des mêmes administrations citées plus haut. Faute de maintenance les équipements auraient rendu l'âme est-il expliqué. Retour au diktat du planton avec ses «humeurs» et ses amis. Cette déconstruction de l'informatisation de l'administration, qui est en cours et qui s'aggravera si des mesures énergiques ne sont pas prises, a profité de la période de confinement pour se lancer. Tout comme, sur un autre registre, la disparition, depuis mars dernier, de la maintenance des ascenseurs des cités Aadl. Résultat: le parc des ascenseurs «hors d'usage» retrouve «le bon vieux temps». Osons croire que Djerad réagira très vite!

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