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La confiance du citoyen

En appelant à partir de Ouargla à la convocation du corps électoral le 15 septembre prochain, pour une élection présidentielle « dans les plus brefs délais », le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah n’ a pas manqué de réitérer son soutien à la justice qui se penche sur « tous les dossiers, sans discontinuer ». Menée tambour battant, au lendemain des premières marches du Hirak, la lutte contre la corruption est vite devenue un objectif majeur des autorités qui affichent leur détermination à poursuivre sans relâche l’éradication de ce fléau qui a gangréné la majeure partie des institutions et de la société. Il faut dire que l’économie nationale a été gravement affectée par les agissements des prédateurs qui ont cru à une impunité totale et immuable au point d’agir sans gène ni retenue d’aucune sorte.
En quelques semaines, le défilé de deux anciens Premiers ministres, d’une brigade d’anciens ministres et de divers commis de l’Etat devant la justice, que ce soit devant la gendarmerie de Bab Djedid ou les juges auprès de la Cour suprême auront prouvé que le Mouvement populaire a bel et bien été le déclencheur d’une opération mains propres qui restera gravée dans la mémoire des Algériennes et des Algériens pendant longtemps. Nombreux sont ceux en effet qui reconnaissent avoir été surpris par l’ampleur de la vague, la qualité des mis en cause et la détermination affichée par l’Etat d’aller jusqu’au bout de la démarche. Preuve de cette volonté affirmée, des changements ont concerné l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (Onplc), ainsi que l’Office central de répression de la corruption (Ocrc), organismes chargés de contribuer au renforcement des outils de lutte contre la corruption et contre toute forme d’atteinte à l’économie nationale et au Trésor public, entre autres prérogatives.
Gage incontournable du rétablissement de la confiance des citoyens dans leur Etat et leurs institutions, cette lutte doit évidemment se poursuivre sans merci et sans distinction aucune des personnes mises en cause pour des abus de fonction et dilapidation des deniers publics. L’une des revendications premières des millions d’Algériens sortis dans les rues des principales villes portait sur cette nécessaire action de salubrité publique et l’opinion demeure vigilante quant à la manière dont le processus se déroule en tout temps et en tout lieu. Le peuple attend des magistrats en charge des dossiers qu’ils supervisent avec rigueur et détermination les enquêtes préliminaires pour sanctionner toutes les personnes impliquées dans des affaires de corruption, définir leurs biens illicites et procéder aux mesures conséquentes. Ainsi, le peuple aura-t-il franchi une étape essentielle de son émancipation.

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