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La doctrine de notre diplomatie

La politique étrangère algérienne puise ses fondamentaux dans la doctrine mise en œuvre aux premières heures de la Révolution de Novembre. Elle se résume en trois principes majeurs, celui de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, celui d’un soutien inconditionnel des peuples en lutte pour leur autodétermination, celui de l’action permanente en faveur de la paix et de la coopération entre les nations et, enfin, celui de la solution des crises et des conflits par le dialogue et la négociation pacifique.
Pour mettre en pratique ces axes, l’Algérie a toujours disposé d’une diplomatie active, forte de dynamisme et de compétences avérées, et elle a eu nombre d’opportunités, sur de multiples scènes internationales, notamment au niveau africain et arabe, pour le démontrer. En cela, notre pays a acquis une notoriété et une considération incontestables, l’exemple le plus connu étant celui du règlement de la question des otages américains en Iran. La force de cette démarche diplomatique tient dans sa constance et son impartialité, deux critères qui prédominent dans toute initiative engagée par la diplomatie algérienne. S’agissant de la Libye, notre pays a accueilli, à plusieurs reprises, toutes les parties sans exclusive, pour un débat sur les voies et moyens de sortie de crise.
Malheureusement, les manœuvres de pays extérieurs à la région ont pesé négativement sur le processus en cours, fondé sur la concrétisation de la feuille de route de l’envoyé onusien, validée par le Conseil de sécurité en décembre 2017, et dont les étapes devaient conduire à des élections législatives et présidentielle. On connaît les conséquences de ces ingérences dénoncées en leur temps par l’Union africaine qui a tenté de sortir du bourbier en réclamant un envoyé spécial commun ONU-UA, une proposition écartée par le Conseil de sécurité.
Voilà qu’aujourd’hui, Alger devient le carrefour d’un ballet diplomatique avec la venue du Premier ministre libyen, Fayez al Serraj, et du MAE turc, Mevlüt Çavuþoðlu. Ces visites montrent combien la crise libyenne revêt désormais une dimension importante et inquiétante, pour notre sécurité et celle des pays voisins dont la Tunisie. Un autre principe, constitutionnel celui-là, impose à l’ANP un ensemble de missions circonscrites au seul territoire national. Cela implique que notre diplomatie doit impérativement opérer un branle-bas de combat face au danger qui s’installe à nos frontières. 

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