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La voie constitutionnelle à mi-parcours

Double importance. Pour la crise que vit le pays, ce samedi 25 mai marque une étape clé dans les préparatifs de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain. En effet, c’est ce soir à minuit que prend fin le délai de dépôt des candidatures. Mais pas seulement puisque, aujourd’hui aussi nous entamons la deuxième partie du mandat (de 90 jours) du président du Conseil de la nation à la tête de l’Etat. Ces deux étapes font partie de la voie constitutionnelle de sortie de crise fortement défendue par l’Armée nationale populaire. « La tenue de d’élection présidentielle mettra un terme à tous ceux qui tentent de faire perdurer cette crise» a tenu à préciser le général Gaïd Salah à partir de Ouargla le 20 mai dernier. Il se trouve que mis à part les partis de l’ancienne alliance, ni l’opposition ni les manifestants qui étaient hier pour leur 14ème vendredi, dans les rues de nos villes ne sont pour cette voie. Ces derniers considèrent que seule une solution politique est à même de sortir le pays de la crise d’autant, ajoutent-ils, qu’il est techniquement impossible de tenir ce rendez-vous électoral vu le peu de temps qui nous sépare de cette importante échéance. Il est vrai qu’un mécanisme de taille manque à cette élection. Un instrument que Gaïd Salah, dans la même déclaration, rappelle « que l’étape principale serait d’accélérer la création et l’installation de l’instance indépendante pour l’organisation et la supervision de l’élection. Nous attendons, dans ce cadre, l’accélération de la prise des mesures adéquates ». Visiblement cela s’adresse au gouvernement. Plus que 45 jours, donc pour élire un nouveau président de la République et que s’achève l’intérim assuré par Abdelkader Bensalah. Peu d’observateurs croient que la voie constitutionnelle puisse aboutir à un règlement quelconque de la crise. Ou même que le vote ait lieu purement et simplement. Certains évoquent un « plan B » que sortirait l’armée au moment opportun. Pourquoi l’armée ? Tout simplement parce que la classe politique est stérile. Gaïd Salah l’a clairement dit : «Nous nous interrogeons sur l’absence flagrante des personnalités nationales, des élites et des compétences nationales face aux évènements et évolutions accélérés que connaît notre pays et qui requièrent des propositions constructives à même de rapprocher les points de vue divergents.» La vérité est dans l’absence de consensus. En attendant, le peuple continue de défiler !

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