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Le charme discret de la diplomatie algérienne

Le conflit libyen a permis à l’Algérie de refaire surface sur la scène internationale. Ce n’est pas faute de l’avoir abandonnée, mais les événements sont ce qu’ils sont. La priorité était de stabiliser une situation intérieure perturbée par la démission de l’ex-chef de l’Etat. L’élection d’un nouveau président de la République le 12 décembre dernier lui a redonné un nouvel élan. Sa diplomatie pouvait du même coup donner sa pleine mesure. De montrer, notamment que ses positions en faveur de solutions politiques pour résoudre les conflits à travers le monde demeurent une constante. L’Algérie a toujours défendu le principe de non-ingérence. Elle y campe solidement. Les derniers développements qu’a connus la situation en Libye en proie à une guerre fratricide l’attestent tout en prouvant qu’elle demeure un acteur majeur dans la région. Le ballet diplomatique qu’a connu la capitale algérienne qui a vu défiler, ces derniers jours, les ministres des Affaires étrangères italien, turc, égyptien dans le cadre de cette affaire est bien édifiant à ce sujet. Ce n’est nullement le fruit du hasard ni un choix fortuit. L’Algérie et depuis la chute de l’ex-dirigeant de la Jamahiriya, Mouammar El Gueddafi, n’a cessé de redoubler d’efforts pour faire asseoir les belligérants de ce conflit autour d’une même table. Pour que ce pays voisin puisse retrouver la stabilité et la paix. Les initiatives ont été nombreuses. Elles ont démontré que sans la diplomatie algérienne qui a fait de la solution politique son cheval de bataille pour réconcilier les Libyens, la voie serait hypothétiquement ouverte à une confrontation armée, fratricide, qui ferait voler en éclats cette République déjà sujette au morcellement. Les derniers soubresauts qui l’ont secouée ont montré que l’on n’était pas loin de ce point de non-retour. La voix de l’Algérie, celle de la sagesse, qui a toujours prôné la négociation aux bruits de bottes et des Kalachnikov, a fini par s’imposer. Les protagonistes n’ont certes pas encore pris langue, le cessez-le-feu auquel ils viennent d’adhérer est incontestablement une première étape qui indique que l’option du dialogue pour une sortie de crise est réellement à portée de main. La diplomatie algérienne qui a été d’une discrétion à toute épreuve, dans ce processus, y a sans aucun doute joué un rôle de premier plan.

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