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Le grand chantier africain

Incontestablement, l'Algérie possède une dimension, un poids et un rôle majeurs dans la dynamique actuelle et future du continent africain. Aux côtés du Nigeria et de l'Afrique du Sud, deux pays frères, notre pays est appelé à prendre part, de manière concrète, au succès de la zone de libre-échange par laquelle l'Union africaine engage le devenir socio-économique d'un continent, trop longtemps regardé comme un simple marché de ressources naturelles. Un retard considérable a été enregistré, c'est certain, mais comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, le moment est venu pour les principales locomotives africaines d'impulser la dynamique d'un développement autocentré. Pour diverses raisons, et des obstacles connus, de nombreux objectifs n'ont pu être atteints. Il n'empêche, des efforts ont déjà été entrepris, qui montrent la voie à suivre. Il en est, ainsi, de la transsaharienne qui a balisé les retrouvailles prochaines avec Lagos, où le gigantesque projet de gazoduc, entre le Nigeria et l'Europe, via l'Algérie, constitue un bel exemple de ce que doit être un développement intégré au profit des peuples du continent.
Ce genre de projets aura préfiguré ce que va apporter la Zleca dont beaucoup pensent qu'elle se limite à des transactions commerciales, alors que les enjeux et les objectifs vont bien au-delà. En réalité, et par-delà les échanges commerciaux accrus qui posent, d'ores et déjà, l'exigence d'un système bancaire corrélé et ambitieux, il y aura divers domaines parmi lesquels la formation et le savoir-faire seront des outils essentiels. Dans la majorité des pays africains, notamment ceux qui nous sont géographiquement proches, il y a des routes à construire, des réseaux électriques à implanter, des centres de formation à piloter. Auquel cas, des entreprises comme Cosider, Sonelgaz et d'autres auront leur partition singulière à jouer pour investir de multiples marchés, brisant le mur d'un isolement, trop longtemps considéré comme une fatalité incontournable.
Autre défi, celui de la formation pour les besoins de laquelle l'Algérie a beaucoup contribué, intra muros, alors que les besoins sont immenses, dans les pays avoisinants. Notre pays dont l'expérience est reconnue et qui a assuré la formation de milliers d'étudiants-boursiers africains, pendant des décennies, est appelé, désormais, à exporter son expérience et sa maîtrise, en ce domaine, et il reviendra, aux grandes écoles du pays, de faire preuve d'imagination, en la matière. Ainsi, l'Algérie parviendra-t-elle à conforter le prestige dont elle dispose, depuis la guerre de libération nationale, sur des terrains autres que politique. 

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