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Législatives, l’Algérie a gagné!

Et de trois! Avant même la publication des résultats, provisoires et définitifs, les élections législatives du 12 juin ont consacré, pour la troisième fois, après la présidentielle du 12 décembre 2019 et le référendum du 1er novembre 2020, le caractère incontestablement démocratique de la nouvelle Algérie. Comment et pourquoi? D'abord par le discours de nos pires ennemis. Les plus radicaux d'entre eux n'invoquent plus la fraude. En effet et depuis que c'est l'Anie qui organise les élections de bout en bout, toute trace de fraude à disparu. C'est pourquoi, ces mêmes milieux se rabattent sur le taux de participation. La haine les aveugle tellement qu'ils en oublient les raisons. Parmi ces dernières, il y a la transparence, cette grande vertu de la démocratie.
La vraie démocratie, celle qui n'a rien à cacher. Ensuite que la défection des électeurs est un phénomène mondial sauf dans les pays où le vote est obligatoire avec sanctions comme en Belgique, en Grèce, au Brésil ou en Australie où, forcément, le taux de participation reste élevé. La moyenne du taux de participation des deux tours des législatives françaises de 2017 a été autour de 40% avec un nombre d'électeurs deux fois plus élevé qu'en Algérie. Même les Etats-Unis ne sont pas épargnés. Tout le monde a suivi la dernière élection présidentielle qui fut très singulière dans cette première démocratie du monde. Sans oublier l'élection à la mairie de New York, qui est un enjeu considérable, a eu lieu en 2009 avec un taux de participation de 18,4%. Beaucoup de spécialistes tentent
d'avancer des raisons à cette défection mondiale. On y trouve la fréquence des scrutins dans un temps relativement court. Ce qui est le cas chez nous. Depuis 2019, c'est un scrutin chaque année. Il faut ajouter le traumatisme qui plonge ses racines dans plusieurs décennies de fraudes et de quotas dans les élections vécues dans notre pays par le passé. Un traumatisme qui nécessite du temps et d'autres élections régulières pour guérir. Ceci dit, les élections restent l'unique moyen démocratique connu à ce jour. Sauf à prouver le contraire, ce qui est impossible, ceux qui s'érigent contre les élections ne peuvent jamais être des démocrates. Donc «peu importe le taux de participation» comme l'a réitéré, à plusieurs reprises, le président Tebboune. L'essentiel est de veiller à la transparence des élections. Après, les absents ont toujours tort. Oui, l'Algérie a gagné le 12 juin!

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