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Les corbeaux, la «réa» et les «soldats»

L'arme absolue. Sans vaccin ni traitement, l'humanité toute entière mène une guerre sans merci contre un ennemi aussi invisible que destructeur. Cet ennemi n'est autre que le coronavirus qui menace l'espèce humaine dans sa propre existence. Cette guerre bat son plein. Son bilan s'aggrave d'heure en heure. Pour l'instant et en l'absence de moyens d'attaque, tous les pays du monde n'ont de choix que de se retrancher derrière la meilleure défense possible. En tentant de freiner son avancée. De dresser des «barrières» contre sa propagation. Une propagation qui donne toute sa capacité de nuisance à cet ennemi microscopique. Les stratégies de défense diffèrent d'un pays à un autre. Pour l'instant, seule la stratégie chinoise a donné des résultats. Tout est dans l'opportunité de sa mise en oeuvre, mais également dans les moyens de chaque Etat à faire respecter ses consignes. Ce qui a donné lieu à des débats sur les failles de la démocratie. Mais laissons ce débat de côté pour l'heure, pour nous consacrer à ces hommes et ses femmes «soldats» qui sont aux avant-postes de ce combat. A ces personnels de santé, à ces pompiers et à ces policiers qui sont en première ligne de cette guerre implacable. Pour relever leur courage, leur dévouement et leur engagement périlleux au service de leurs semblables. L'Algérie, à l'instar des autres pays, a la chance d'avoir cette ressource humaine qui se bat de jour comme de nuit au plus près du virus qui, rappelons-le, est très contagieux. Ces médecins, ces paramédicaux, ces pompiers et les policiers qui sécurisent autant les malades que les citoyens encore indemnes méritent la reconnaissance et la gratitude de la nation toute entière. Des manifestations qui glorifient, cette partie de la population qui est en première ligne, se déroulent dans plusieurs pays. Sous la forme d'applaudissements nocturnes (pour être plus audibles) de citoyens confinés chez eux à partir des balcons. Ce qui disqualifie ces voix néfastes de corbeaux qui s'en prennent aux systèmes de santé alors que la réanimation n'en est qu'un segment. C'est la sollicitation massive de la «réa» qui pose problème. Y compris aux grandes puissances car cette «réa» se compte avec les blocs opératoires. C'est l'amalgame sur lequel surfent les oiseaux de mauvais augure. Il est plus important d'applaudir de toutes nos forces nos «soldats» qui sont sur le front du coronavirus. Sans oublier les gestes barrières!

De Quoi j'me Mêle

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