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Que serait l’Algérie sans son armée ?

Lucidité. C’est la première fois que la «grande muette» organise un colloque pour parler de son «rôle et de sa place dans la société». C’est la première fois que l’institution militaire et son commandement décident d’expliquer publiquement qu’elle se «distingue des autres armées du monde par une caractéristique qui est celle d’avoir mené un combat libérateur qui est entré dans l’histoire comme une des grandes épopées de l’ère moderne» comme le souligne l’éditorial de la revue El Djeïch du mois d’août dernier. Quand on sait que l’ALN est «née de la souffrance du peuple» on comprend mieux que son héritière l’ANP sorte de son silence quand certains milieux tentent de semer la discorde entre eux. C’est à juste titre que la direction de la communication, de l’information et de l’orientation de l’état-major de l’ANP, qui a organisé ce colloque, l’a qualifié «d’historique». Il fallait un sérieux motif pour décider l’armée à communiquer sur elle-même et avec une telle ampleur. Gaïd Salah l’a expliqué. L’armée «a fait l’objet de campagnes farouches, à travers des débats et des polémiques menés par des cercles suspects», a-t-il dit en citant l’exemple du «slogan «Etat civil et non militaire», par lequel la bande essaye d’induire en erreur l’opinion publique nationale, en diffusant ces idées sournoises». Un slogan qui suggère une velléité de prise du pouvoir par l’armée. Ce qui est du nectar de la désinformation qui surfe sur des amalgames glanés dans notre histoire contemporaine. Notre armée a toujours été à l’avant-garde des aspirations du peuple depuis 1947 (époque de l’OS), a jugé nécessaire de rappeler Gaïd Salah. C’est l’armée qui a arraché l’indépendance après l’échec des politiques. C’est toujours l’armée qui, tout en se développant, a accompagné la construction de l’Etat après l’indépendance. C’était une époque avec ses bons et ses mauvais côtés. Aujourd’hui que le peuple aspire au changement et à une nouvelle République, l’armée se trouve aux avant-postes de cette revendication. Qui a poussé à la fin de l’ancien système ? Qui a accompagné la justice dans sa lutte contre la corruption au plus haut niveau ? Qui a encouragé fermement l’élection présidentielle ? Qui a veillé sur l’indépendance de cette élection ? C’est la première fois dans notre histoire que l’armée s’implique pour le changement et l’avènement d’une nouvelle République démocratique. Insupportable pour ses détracteurs !

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