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Repenser l'hôpital

Entre autres conséquences, bénéfique celle-là, le nouveau coronavirus a mis en pleine lumière les nombreuses carences du système de santé et, plus particulièrement, l'état général des hôpitaux dont on a pris l'habitude de dire qu'ils sont démunis de presque tout. Un constat plutôt erroné quand on évalue la somme de moyens mobilisés, tels que les scanners, et la création de centres anticancer, pour ne citer que cela.
On a, d'ailleurs, beaucoup disserté sur la «fuite» de ces moyens en direction du privé, ce qui dénote non pas une indigence des programmes de mise à niveau des établissements hospitaliers mais, d'abord et surtout, un problème de formation et de suivi du personnel médical et paramédical, dans son ensemble.
Dans ces mêmes colonnes, il a été question de la nécessité d'une véritable révolution des structures comme des mentalités pour permettre aux hôpitaux algériens d'assumer convenablement leur mission. Il semble qu'on s'achemine dans cette direction, et c'est une bonne nouvelle, dans la mesure où le gouvernement s'engage à repenser l'hôpital, d'une manière méthodique. Ce qui signifie un retour aux écoles spécifiques d'infirmières et de sages-femmes, abandonnées on ne sait pourquoi, une attention plus soutenue à la gestion rigoureuse des différents établissements, un échange permanent et approfondi des expériences et des méthodologies entre les praticiens qui les composent.
Un des critères du renouveau concerne la responsabilité de chaque gestionnaire vis-à-vis du matériel, parfois coûteux, dont disposent les structures sanitaires. C'est une façon de veiller à ce que la gabegie des années écoulées prenne fin et que les moyens du secteur public, tant matériels qu'humains, n'aillent plus étoffer les activités des «cliniques» privées.

De Quoi j'me Mêle

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