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Reprise économique et Covid-19

Dilemme. Affronter, simultanément, la propagation du coronavirus et la reprise des activités économiques, est plus que compliqué. C'est le choix entre la peste et le choléra. Soit on choisit de sauver des vies humaines menacées par le nouveau virus, soit on prend l'option inverse qui est de privilégier les activités économiques sans lesquelles, à terme, c'est la faim et la précarité des populations. Aux Etats-Unis par exemple, le choix a été fait par la Maison-Blanche dont le point fort est loin d'être la justice sociale. Trump voudrait que les Américains se remettent au travail alors même que le Covid-19 fait des ravages dans son pays. Il ne le dit pas explicitement, mais il est pour «l'immunité collective». C'est-à-dire laisser faire la «sélection naturelle» face à un virus mortifère. Ce qui veut dire également qu'il accepte de sacrifier la partie faible de sa population et de ne s'occuper que du développement et du progrès des survivants. C'est un choix des plus atroces que d'autres pays ont fait avant les Etats-Unis. Comme la Suède. Ou l'Angleterre avant l'épisode «Johnson». En Algérie nous avons la chance d'avoir un président de la République qui place le message du 1er Novembre 1954 et le serment fait aux chouhada, au-dessus de toute autre considération. Un message où la justice sociale est la priorité des priorités. Depuis son élection, il ne cesse de rappeler que son souci est de ne laisser aucun Algérien en rade. C'est lui qui a ouvert le douloureux dossier des «zones d'ombre», ces régions d'Algérie totalement oubliées depuis l'indépendance. C'est toujours lui qui a ordonné le rapatriement de tous les Algériens bloqués à l'étranger après l'arrêt mondial du trafic aérien. Pour lui il n'y a pas d'autre choix à faire que de commencer par sauver les vies d'abord. Ce qui ne veut pas dire qu'il néglige la reprise économique. Il y travaille en acceptant des pertes financières, mais en protégeant la vie des Algériens. Et pour peu que les Algériens ne perdent pas de vue l'intérêt que leur porte leur président, pour peu qu'ils l'aident à construire la nouvelle Algérie où l'égalité des chances sera garantie, la victoire est assurée. Aujourd'hui le moment est douloureux. Le confinement a été prolongé de 10 jours. C'est peu pour préparer le déconfinement et relancer l'économie. Sauf si tous les Algériens s'investissent. Par l'union, la discipline et le travail. Trois petites choses pour une vie meilleure!

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