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Tebboune déterre des richesses

Rétroviseur. Il en avait parlé lors d'une rencontre avec la presse nationale. Il avait dit que notre pays avait d'autres richesses que les hydrocarbures. Il avait cité l'or, les terres rares, barite, tungstène et autres. Des richesses minières que les plus jeunes ignorent qu'elles existent chez nous et que les plus âgés avaient oubliées ou presque. Lors du dernier, Conseil des ministres, «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est passé à l'action. Il «a donné des instructions concernant l'exploitation optimale et transparente de toutes les potentialités minières dont dispose le pays et des richesses naturelles nationales» est-il précisé dans le communiqué publié. Ce n'est pas tout. Le président «a également demandé d'établir immédiatement la carte géologique de tous les gisements exploitables en terres rares, en tungstène, en phosphates, en barite et autres matériaux». Bien lire «exploitables», c'est-à-dire des gisements connus avec études. Plus ferme encore «il a insisté particulièrement sur la mise en exploitation, dans les plus brefs délais, de la mine de fer de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf, du gisement de zinc et plomb d'Oued Amizour (Béjaïa) et sur la relance du projet de fabrication de produits phosphatés à El Aouinet (Tébessa)». Et là, du coup, se pose une légitime question: mais pourquoi tous ces gisements n'étaient-ils pas exploités auparavant? D'autant qu'en poursuivant la lecture du communiqué on apprend que le président a, de plus, ordonné «de récupérer également dans les réserves d'or du pays, les fonds gelés depuis des décennies au niveau des douanes et des saisies au niveau des ports et des aéroports, pour les intégrer aux réserves nationales». Procédons par ordre. L'activité minière dans notre pays avait connu son âge d'or juste après les nationalisations de 1966 et la création de la Sonarem (Société nationale de recherche et d'exploitation minière) l'année d'après. Cette société était si prospère qu'elle était considérée aussi importante que la Sonatrach. Jusqu'à sa disparition en 1983 avec la restructuration des entreprises. Depuis, l'activité minière est restée «enfouie». Quant à l'or provenant des saisies douanières et qui est resté gelé «durant des décennies», cela relève d'une même négligence coupable. Tout comme la loi minière adoptée en 2014 et qui est restée dans les tiroirs faute de décrets d'application. Vous avez la réponse!

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