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Un scrutin à deux résultats

Pourquoi voter le 12 décembre ? Pour élire le président de la République algérienne ! Sauf que cette fois, l’élection présidentielle n’est pas du tout comme les précédentes. Pourquoi ? La première fois qu’un président algérien a démissionné, en 1992, la Constitution n’a pu être appliquée. A la place, il y a eu le HCE (Haut Comité de l’Etat) qui a géré provisoirement le pays durant deux années. Cette fois, avec la démission du président Bouteflika, les dispositions de la Constitution ont pleinement été appliquées grâce à la détermination de l’Armée nationale populaire. Pour mieux faire et éviter toute fraude électorale, les «règles du jeu» électoral ont subi des changements. Modification de la loi électorale et création d’une Instance indépendante d’organisation et de surveillance des élections. L’administration publique est totalement écartée de toutes les phases. Les Algériens reprennent confiance et surtout ont pris conscience de l’urgence à élire un président de la République. C’est avec soulagement qu’ils ont accueilli la convocation du corps électoral et la date du scrutin du 12 décembre prochain. Le processus ainsi engagé suit son cours normal. La révision des listes électorales bat son plein à travers l’ensemble du pays. Parallèlement, les postulants à la candidature retirent les formulaires des signatures. Ils étaient 80 jeudi dernier à avoir accompli cette formalité. Les signes de l’espoir retrouvé sont là. Le processus n’est pas fini pour autant. Dépôt des candidatures. Validation. Campagne électorale. Etc. Pour préserver cette dynamique de préparation électorale qui se déroule dans les meilleures conditions, l’institution militaire a préféré prendre ses devants en mettant en garde «Tous ceux qui se mettront en travers de cette solution constitutionnelle et de la revendication populaire, ou qui œuvrent à faire obstacle à ce processus national vital, sous quelque forme que ce soit…». L’annonce a été faite, jeudi dernier, par le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah. Et d’ajouter : «Le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire prendra, dans les meilleurs délais, toutes les mesures nécessaires qui permettront aux citoyens d’exercer leur droit électoral dans un climat de sérénité et de quiétude, et dans les meilleures conditions sécuritaires.» Le deuxième résultat du scrutin est le taux de participation que le monde entier attend. L’Algérie attend de ses enfants cet acte patriotique !

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