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Une convergence de vues algéro-turque

Tandis que les parties au conflit libyen s’accusent, depuis plusieurs jours déjà, de porter un coup au fragile cessez-le-feu, conclu à Moscou, sous l’égide des présidents Poutine et Erdogan, la visite de celui-ci, à Alger, aura revêtu une importance capitale pour conforter les postions exprimées, lors de la Conférence de Berlin. Alger et Ankara partagent une « totale convergence » de vues sur la nécessité de respecter, scrupuleusement, la trêve et d’œuvrer à la seule et véritable solution de la crise, à savoir le dialogue politique inclusif entre les principaux antagonistes que sont Fayez al Serraj et Khalifa Haftar. Cette visite de deux jours du président Recep Tayyip Erdogan, la troisième effectuée en Algérie, intervient dans un contexte très particulier, caractérisé par un sommet régional qui a vu l’ensemble des pays voisins de la Libye débattre, à Alger, des voies et moyens de surmonter la crise et par la volonté de notre pays de mobiliser toutes les énergies et toutes les capacités diplomatiques et politiques afin de relancer, efficacement, le processus de dialogue inclusif entre les parties libyennes concernées. Les deux pays vont donc agir, d’un commun accord, pour « la concrétisation des conclusions de la conférence de Berlin», ce qui signifie, également, qu’ils vont suivre « avec une grande attention » la suite des évènements en Libye.
Erdogan n’a pas manqué, en ce sens, de saluer « la contribution précieuse et constructive ( de l’Algérie ), dans le cadre des efforts visant à instaurer la stabilité en Libye ». Mettant l’accent sur la volonté turque de conforter une démarche commune sur un dossier devenu préoccupant, pour les deux pays, d’une part, et pour l’ensemble des pays voisins de la Libye, d’autre part, il estime que « l’Algérie est un élément de stabilité et de paix, en cette conjoncture difficile que traverse la région, et face aux développements en Libye, qui ont un impact direct sur ce pays voisin », ajoutant qu’il est «impossible de parvenir à un résultat, dans le dossier libyen, avec des solutions militaires». C’est là une reconnaissance explicite de la position, du rôle et du poids de l’Algérie dont les « contacts intenses », avec les pays de la région et les acteurs internationaux, ont conduit à plusieurs ballets diplomatiques, au cours des dernières semaines, comme en témoigne la visite, hier, à Alger, du ministre des AE émirati. Ce sont là des signes pertinents quant à la volonté d’Alger et d’Ankara de travailler ensemble au dialogue et à l’entente des factions libyennes afin de garantir la stabilité et la souveraineté du pays frère et voisin.

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