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Une menace grandissante

Il aura fallu beaucoup de temps pour que les Algériens prennent conscience de la réelle menace que constitue la propagation du coronavirus, devenu un véritable fléau pour la planète toute entière. De plus en plus, on voit des citoyens qui tentent de se prémunir contre une éventuelle contamination, soit avec des masques, soit avec des moyens rudimentaires comme les kleenex ou les pans des fichus, pour les femmes. Mais le travail de sensibilisation reste encore très insuffisant car ceux-là même qui arborent un masque continuent d'ignorer que les rampes d'escalier, les banquettes des moyens de transport, publics ou privés, et bien d'autres lieux qui échappent toujours à la désinfection suffisent à la transmission du redoutable virus.
Ainsi, l'apprentissage s'effectue-t-il avec beaucoup de lenteur et dans des conditions qui ne laissent pas de place à la sérénité. Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, a appelé les imams, dimanche, à «alléger les temps de prières», dont celle du vendredi, suivies d'une fermeture des mosquées, immédiatement après la pratique rituelle, tout en insistant sur le fait que les personnes susceptibles d'être contaminées doivent s'abstenir de fréquenter les lieux. On trouve, là, toute la différence entre le voeu pieux et les mesures pratiques qu'exige une situation d'urgence à laquelle on espère ne pas être confronté. Car il ne suffit pas d' «interdire aux enfants, aux femmes et aux personnes malades la présence dans les mosquées» pour réunir les conditions d'une saine prévention face à la menace de la pandémie. D'autres situations sont tout aussi préoccupantes. En appeler, alors, au «bon sens patriotique»et à la «vigilance» n'est pas suffisant, tant le danger est particulièrement grave. Les grandes mobilisations des foules constituent un cas d'espèce et il n'est pas besoin d'être un grand spécialiste des maladies virales pour comprendre que de tels rassemblements permettent une sorte de culture du virus à grande échelle, n'en déplaise au Dr Julian Druce, chef du laboratoire de référence des maladies infectieuses du Royal Melbourne Hospital, à l'Institut Doherty, qui a annoncé avoir «réussi à cultiver le nouveau Covid-19». De jour en jour, la menace devient plus redoutable et exige des mesures radicales, comme le montre la situation qui caractérise des pays où la réaction aura été, quelque peu, tardive.

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