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Une urgence libyenne

Tandis que les principales factions poursuivent leurs affrontements meurtriers aux portes de Tripoli, l’Algérie a témoigné de nouveau son attachement indéfectible au peuple frère libyen, avec l’envoi par avion cargo d’une nouvelle aide humanitaire. Ce n’est pas la première fois puisque le même geste a eu lieu déjà, voici quelques mois et au cours des années qui précédent. On s’en souvient, la même démarche avait été consentie lorsque le pays, sous la direction de Maamar El Gueddhafi, avait subi un embargo total. C’est donc là la preuve que l’Algérie, son peuple et ses dirigeants placent au-dessus de toute considération politique et autre l’intérêt suprême de la Libye, oeuvrant sans relâche à l’apaisement de la crise et prônant une solution pacifique qui ne peut être obtenue que par un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes, sans aucune ingérence étrangère. Si l’Algérie œuvre au retour de la paix et de la sécurité dans le pays voisin, ce n’est pas seulement parce qu’elle partage avec lui une frontière commune et que tout ce qui se passe en Libye a forcément des conséquences sur l’ensemble de la sous-région, mais bien au motif que le peuple libyen a le droit de recouvrer l’intégrité et la souveraineté de son territoire, en proie à des convoitises aussi sournoises que soutenues. Non contents d’avoir mis le feu au Moyen-Orient en s’attaquant à la Syrie, voilà que les mêmes apprentis sorciers cherchent à attiser un autre brasier, dans la région maghrébine. Le message du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, selon lequel « l’Algérie n’acceptera la présence d’aucune force étrangère , quelle qu’elle soit dans ce pays », revêt une lourde signification et devrait être comprise comme telle. La crise libyenne reste, avant tout, une affaire maghrébine et ne concerne que les seuls pays voisins de la Libye, la Tunisie et l’Algérie, d’une part, ainsi que l’Egypte, par-delà ses valses-hésitations, d’autre part. Compte tenu du risque avéré de voir les pays extérieurs à la région s’ingérer davantage dans le dossier, comme c’est le cas de la Turquie qui s’apprête à y intervenir militairement, l’heure est venue de redynamiser l’action diplomatique et politique commune pour se prémunir des dangers induits par ce genre d’aventurisme et aussi pour arracher une adhésion de l’ensemble des parties au conflit afin de mettre en œuvre la feuille de route validée par le Conseil de sécurité de l’ONU…n Chaabane Bensacin Chaabane Bensaci

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