{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Al Jazeera Doc rend hommage à Mustapha Akkad

Durant plus de 30 ans, les médias arabes n’ont jamais évoqué le parcours et l’itinéraire du plus grand réalisateur arabe Mustapha Akkad. Il fallait attendre 2008 pour voir un réalisateur marocain, Mohamed Belhadj réaliser un documentaire sur l’histoire du réalisateur d’Erissala. Le documentaire d’une durée de 76 mn, qui est produit par la chaîne qatarie Al Jazeera Documentaire s’intitulait De Allep à Hollywood. Le réalisateur a eu l’idée de le réaliser surtout après l’attentat qui a coûté la vie au réalisateur syrien. Le documentariste est revenu avec beaucoup de détails et surtout puisant de magnifiques making of réalisés à l’époque déjà par les équipes de Akkad, sur les circonstances du tournage du film Errissala Le film revient pour la première fois sur le parcours du réalisateur arabe qui a osé faire un film sur l’islam et le prophète Mohammed (Qsssl) avec les mêmes paramètres cinématographiques que l’épique Les Dix Commandements sur la vie de Moise. Le documentaire ne voulait pas apporter une réponse sur les responsables de l’assassinat de Mustapha Akkad. La question est restée sans réponse à l’issue de la vision du documentaire sur la chaîne documentaire Al Jazeera.
Ce documentaire de plus 70 mn, de très grande qualité technique et artistique, a été réalisé par Mohamed Belhadj, un réalisateur marocain, qui est en même temps directeur de la production à
Al Jazeera documentaire.Le réalisateur, qui traverse toute la vie de ce réalisateur inclassable à travers les interviews de ses proches, de ses amis préférant garder le cachet documentaire de mémoire et n’a pas voulu aborder les circonstances douteuses de la mort de Mustapha Akad et de sa fille dans les attentats de Amman pendant qu’ils assistaient à une célébration de mariage au Radisson SAS. Sa fille, Rima Akkad, 34 ans, est morte sur le coup, alors que Mustapha El Akkad, qui a été touché au cou, a succombé à ses blessures dans un hôpital de Amman.L’auteur du film sur l’épopée de l’islam est mort avant d’achever le tournage de l’une des gigantesques œuvres cinématographiques sur les croisades à l’époque de Saladin. Un ultime film qui relancerait l’image de l’islam dans le monde, d’où la question : pourquoi a-t-on visé un symbole de la réussite arabe en Occident ?À travers un style éloquent, un traitement soigné du texte et une forte esthétique de l’image, le documentaire d’Al Jazeera slalome entre fiction et documentaire. Il commence par évoquer la jeunesse de Mustapha Akkad, né à Alep, ville de la poésie et du cinéma au pays d’El Cham. A travers le témoignage de son frère Zoheir Akkad, on apprend que Mustapha était un étudiant assidu. Il était brillant et étudiait à l’école des frères Maristes à Alep. Alors que son père voulait qu’il devienne médecin ou ingénieur, Mustapha avait exprime le vœu d’étudier le cinéma à Hollywood. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours