{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les chaînes privées ne prennent pas en considération des directives de l’Arav

L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) a appelé, il y a quelques jours, dans un communiqué, les chaînes de télévision et de radio, à la nécessité de respecter les mesures prévues par la loi, lors du tournage d’émissions destinées aux enfants. Mais, visiblement, les chaînes n’ont pas pris en considération les directives de l’Arav, puisque des chaînes ont montré des images très choquantes d’un enfant qui a été égorgé par son voisin. Ces chaînes n’ont pas hésité à montrer le sang de la victime et à interviewer des enfants témoins de cette scène horrible. La mère de l’enfant assassiné est passée en boucle sur toutes les chaînes, ce qui a constitué un sujet de discussion dans de nombreux foyers. Les différents reportages n’ont réussi à interviewer aucun responsable de la sécurité et aucune information sur les circonstances de cet horrible assassinat n’a été révélée par les chaînes privées. L’Arav n’a pas averti les chaînes à cause de ce dérapage ni signalé ce manque de discernement. Le travail journalistique ne fait pas la part des choses entre le sensationnel et le travail de reporter. Le sensationnel l’a emporté sur le travail d’information. Beaucoup de chaînes ne prennent pas la peine de flouter le visage des personnes et encore moins une mention de l’interdiction, de moins de 12 ans par exemple. Et pourtant l’Arav avait salué les efforts consentis par les chaînes de télévision et de radio en matière de couverture et de participation, avec des programmes destinés aux enfants», mettant, toutefois, l’accent sur «la nécessité de prendre en compte les dispositions de la législation nationale et des conventions internationales lors du tournage, de l’élaboration et de la présentation d’émissions destinées aux enfants, et ce à travers les mesures décidées à l’effet d’attirer l’attention des enfants et de leurs parents sur certains contenus qui ne sont pas appropriés aux enfants, en termes d’âge et d’horaires de diffusion». C’était à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’enfance, mais elle n’a pas mentionné le nom des chaînes qui ne font aucun discernement entre reportage télévisé et le fait divers. L’Arav qui essaie de donner des orientations, a appelé «les médias à prendre en compte les dispositions des conventions internationales relatives aux droits de l’enfant, notamment celles relatives au développement de la personnalité de l’enfant, de ses talents et de ses capacités mentales et physiques, outre la nécessité de lui inculquer les valeurs morales et l’esprit de citoyenneté. Mais elle a oublié l’essentiel : corriger les erreurs des chaînes de télévision.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours