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Neuf chaînes algériennes de « droit étranger » autorisées en Algérie

Quel avenir pour l’audiovisuel algérien avec la nouvelle direction de l’Arav sous le gouvernement Djerad ? En tout cas, le président de la République Tebboune a déjà annoncé la couleur lors de sa dernière conférence de presse affirmant qu’il fera tout pour rétablir le champ audiovisuel à sa place et qu’il donnera à l’Arav sa véritable position dans la décision. Cela n’a pas tardé puisque le ministère de la Communication est entré sous l’ère de Belhimer. Deux chaînes ont récemment obtenu leur autorisation d’avoir un bureau à Alger. C’est le cas de la deuxième chaîne privée en Algérie,
Beur tv qui a obtenu, son agrément auprès du ministère de la Communication. A l’origine, de droit français, Beur tv a été acquise en partie en 2010 par Reda Mehigueni, qui partage les droits avec le fondateur Nacer Kettane. Beur tv version Nilesat est dirigée par Mehigueni et Beur tv version française sur Hotbird est détenue par Kettane. De son côté, la chaîne El Hayat TV, propriété de Habet Hannachi, a obtenu également son autorisation auprès du ministère de la Communication. Ammar Belhimer, pour activer en Algérie. Ces deux nouvelles acquisitions portent à neuf chaînes algériennes autorisées par le gouvernement à activer en Algérie, après Echourouk TV, Ennahar TV, Dzair TV, El Djazairia One, Numidia TV, El Bilad TV, Hoggar TV, El Hayet et Beur tv. D’autres chaînes pourraient être rajoutées à ce lot, notamment Samira TV et El Haddaf TV, qui n’ont pas encore déposé leurs dossiers. Une nouvelle chaîne a fait son apparition dans le champ audiovisuel, Algérie 24, qui aspire à être l’équivalent de France 24 en Algérie. Mais pour l’heure, elle diffuse moins d’infos et plus de feuilletons, films et clips égyptiens. Ce chiffre n’a pas été officiellement annoncé par le ministre de la Communication Ammar Belhimer qui entend laisser le champ audiovisuel à Louber, le nouveau patron de l’Arav. Pour le moment, le cahier des charges de l’Arav n’a pas été encore exécuté. Les chaînes algériennes autorisées demeurent des chaînes étrangères, qui émettent à partir du sol algérien. Reste à savoir quelles seront les mesures à prendre par la nouvelle direction de l’Arav pour justement contrer cette situation qui reste floue, puisque toutes les chaînes payent en devise forte l’achat du signal satellitaire en niveau de Nilesat et parfois même Badr. La situation sera encore plus claire quand la composante de l’Arav sera officiellement installée et qu’elle activera réellement sur le terrain. Pour que les chaînes privées soient acceptées comme chaînes algériennes, elles doivent officiellement émettre du sol algérien via le TDA.

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