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Ramez Gallal crée une polémique entre MBC et l’Egypte

Décidément rien ne va plus entre le groupe saoudien MBC et les syndicats des artistes égyptiens. L'émission de caméra cachée de MBC misr Ramez Galal (Pourtant Egyptien) qui a piégé une vingtaine d'artistes égyptiens et arabes et même des joueurs de football, a créé un tollé en Egypte devenant une affaire nationale. La première salve égyptienne est venue du Syndicat égyptien des médias qui a tiré à boulets rouges sur la chaîne saoudienne MBC, après les premiers épisodes de la caméra cachée présentée et préparée par le comédien égyptien Ramez Jamal durant ce mois de Ramadhan et intitulée «Ramez, magnoun rasmi» ou «Ramzi, officiellement fou». L'association accuse le programme d'incitation à la violence et d'atteinte aux droits humains. Le sujet a fait couler l'encre des médias égyptiens, qui rapportent que le syndicat déplore qu'au lieu d'honorer les règles professionnelles et les droits de l'homme et de veiller au respect de la profession, le présentateur s'en est moqué et a dégradé son image auprès du public, d'autant plus qu'il n'a pas l'autorisation de se livrer à des activités médiatiques.
Le syndicat a appelé les chaînes du groupe MBC à «respecter les sentiments des citoyens et le caractère sacré du mois de Ramadhan dans ce qu'elles diffusent». Le syndicat appelle les invités du programme à rester à l'écart de ce genre d'émissions en raison de l'humiliation qu'ils subissent même en étant «des stars dans leurs domaines respectifs». Dans le même registre, un avocat égyptien a déposé une plainte auprès du procureur général égyptien contre Ramez Jalal, le présentateur dudit programme pour «incitation à la violence au harcèlement et à l'intimidation». Cet avocat estime que «le harcèlement et l'intimidation dans le programme sont considérés comme illégaux, car ils constituent un certain nombre de crimes dans le droit pénal, parmi lesquels figurent la torture, la normalisation de la violence dans la société et d'autres crimes».
Et d'ajouter qu'il est mauvais pour le public et les familles à la maison de suivre de pareils programmes incitant à la cruauté, à la violence et à la tromperie, d'autant plus qu'ils s'adressent à différentes tranches d'âges, dont des enfants. De son côté, le groupe saoudien MBC a affirmé dans un communiqué qu'il ne suspendra pas l'émission controversée «Ramez magnoun rasmy» (Ramez officiellement fou) produite et animée par l'acteur égyptien Ramez Galal, malgré les critiques qu'il a suscitées ces derniers jours et que certains ont qualifiées de «normalisation de la torture». Dans un communiqué, le porte-parole de MBC, Mazen Hayek a rejeté ces informations et a déclaré mardi dernier que l'émission de télévision a attiré le plus grand nombre de téléspectateurs et l'engagement le plus élevé avec plus de 50 millions de vues sur YouTube en deux jours», a déclaré Hayek à l'émission de télévision MBC Trending. «Si vous ne l'aimez pas, nous respectons votre opinion; ne regardez pas, mais vous ne pouvez pas priver des millions de personnes de le regarder... parce que d'autres l'aiment», a-t-il encore ajouté. Mazen Hayek a précisé que l'émission avait recueilli
120 millions de vues sur YouTube, Facebook et Snapchat au cours des deux premiers jours du Ramadhan, en plus de sa forte audience télévisée.Toujours selon Mazen Hayek, l'émission de caméra cachée a été diffusée sur cinq chaînes du réseau MBC en plus de sa plateforme en ligne Shahid.

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