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Algérie télécom sans virus

Le confinement augmente la fréquentation du Net. Contre le désoeuvrement et avec le télétravail. Sauf que l'unique fournisseur d'accès...

La Toile...Qui a dit qu'il y avait une coupure d'Internet«au niveau national». Ben voyons! «Il faut être vigilant contre toute fausse information» conseille Algérie télécom (AT) dans son démenti de mardi dernier, via l'APS. Pas sur le site de l'entreprise. Bizarre! Bref, pour cette pseudo coupure «nationale» c'est évidemment faux, sinon tous les connectés d'Algérie en auraient été victimes. Auquel cas ces «certains médias (sans les citer) et réseaux sociaux» accusés par AT d'être les auteurs de la fausse information auraient «défoncé une porte ouverte». Ce qui, dans le même temps aurait dû permettre à AT de faire l'économie d'un démenti. Une coupure généralisée ne se cache pas. Donc il n'y a jamais eu de «coupure nationale d'Internet». C'est clair, net et précis. On n'y revient plus. Par contre, des coupures d'Internet localisées et subies par des abonnés existent. Pas seulement depuis mardi dernier. Il ne s'agit pas de petites coupures de quelques minutes une fois de temps en temps. Non! Des coupures récurrentes et de longues durées. Cette affirmation repose sur des preuves qui sont en notre possession. Quand vous avez quatre à cinq coupures par mois qui durent chacune plusieurs heures jusqu'à une journée, avouez que c'est plutôt grave. De plus et lorsque ces temps de coupures ont lieu sur des abonnements payés d'avance rubis sur l'ongle sans ouvrir droit à un quelconque dédommagement, cela relève de pratiques commerciales déloyales. Que peut faire un simple citoyen contre une entreprise qui détient le monopole? Rien! Sinon pester contre cette injustice. Ces propos ont été portés à la connaissance du directeur général d'AT. Par écrit et avec accusé de réception SVP. Aucune réponse depuis des mois. Et les coupures persistent toujours. Avec comme lot de consolation des SMS de rétablissement «agrémentés» d'explications vaseuses des services techniques qui ont tendance à vouloir tourner en bourrique les abonnés malchanceux. Comme au «bon vieux temps» des dérangements du téléphone fixe avant l'avènement du mobile. C'est pourquoi la promptitude du démenti de mardi dernier avait de quoi étonner. D'abord et comme nous l'avons dit, une coupure généralisée ne passe pas inaperçue pour nécessiter un démenti. Ensuite et comme ce même démenti n'est pas publié sur le site d'AT, alors que le même jour l'entreprise a publié à la place les horaires d'ouverture de certaines de ses agences, on est en droit de se demander si le démenti ne répond pas à d'autres objectifs. En observant attentivement la présence d'Algérie télécom dans la sphère économique, on ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec l'entreprise Saidal qui était leader de l'industrie pharmaceutique algérienne au début du troisième millénaire et qui aujourd'hui se trouve à la traîne. En cause, beaucoup d'interférences. Il est clair qu'aucun Algérien jaloux de son pays ne souhaite le déclin d'Algérie télécom sur qui reposent toutes nos ambitions de développement des nouvelles technologies et dont le dernier segment est le télétravail boosté par le confinement imposé par la crise sanitaire. C'est pourquoi, il faut classer nos critiques d'aujourd'hui comme une alerte saine pour ne pas laisser glisser Algérie télécom sur une mauvaise pente. Nous y avons rencontré beaucoup de cadres remarquables par leurs compétences et abnégation. Nous savons aussi que cette entreprise occupe le créneau indispensable au futur de l'Algérie que nous voulons tous être celui de la performance et du développement. Et quand une entreprise est en contact direct avec les citoyens, il lui faut impérativement être intransigeante dans la qualité de ses prestations. Sans quoi, toute stratégie de communication au contenu virtuel ne peut qu'aboutir à un résultat contre-productif. Actuellement beaucoup d'efforts sont consentis dans la partie commerciale animée par les centaines d'agences rutilantes. C'est derrière cette «vitrine» qu'il faudra se pencher. Le P-DG de l'entreprise lui-même, dans un entretien à l'APS en décembre dernier, reconnaît que «certains sous-traitants ne respectent plus le cahier des charges d'Algérie télécom, ce qui influe sur la qualité de service, provoquant, ainsi, un taux de dérangement élevé». Et si l'on ne maîtrise pas des sous-traitants qui agissent à leur guise que dire alors du fonctionnement à l'intérieur même de l'entreprise. Il est indispensable que ce joyau économique et non moins stratégique soit préservé des forces malveillantes qui lui portent préjudice. Alors que cessent les coupures localisées et que soient respectés, dans leurs droits, les abonnés. Algérie télécom n'en tirera que profit!

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