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Tebboune et les tentacules de la pieuvre

La mafia n’a plus toute sa tête. Alors, elle compte sur ses seconds couteaux…

Détermination. Cette semaine le rouleau compresseur de la nouvelle Algérie, n'a pas chômé. Il a agi comme avec ces bidonvilles qu'il rase aussitôt que les Algériens qui y vivaient prennent possession des nouveaux logements flambant neufs qui leur sont distribués. C'est la même image qui peut être retenue avec la lutte contre la mafia politico- financière. Chacun sait que la mafia est structurée comme la pieuvre. La tête et ses tentacules. Avec toutes les arrestations des pontes de l'ancien système, avec tous les procès qui se sont tenus pour les juger avant de les condamner à de lourdes peines, avec toutes les saisies de leurs biens mal acquis, ces pontes constituent la tête de la pieuvre. Elle est mal en point, mais pas encore totalement éliminée puisque mardi dernier un communiqué du ministère de la Défense nationale a informé «l'opinion publique des poursuites judiciaires engagées par le parquet militaire de Blida pour le chef d'accusation de haute trahison (possession d'informations et de documents secrets pour les remettre à des agents d'un pays étranger), à l'encontre de l'adjudant-chef à la retraite Bounouira Guermit, du commandant Darouiche Hichem, et du général à la retraite Belksir Ghali». Les deux premiers ont été mis en détention provisoire par le juge d'instruction militaire de Blida tandis qu'un mandat d'arrêt a été émis contre le troisième qui est en fuite à l'étranger. Ils rejoignent ainsi les anciens responsables déjà condamnés par le tribunal militaire pour «complot contre l'autorité de l'Etat». C'est dire que le mal est encore plus profond que la corruption et la dilapidation des deniers de l'Etat pour lesquels bon nombre d'anciens responsables au plus haut niveau ont été condamnés à de lourdes peines de prison pendant que d'autres attendent leurs procès. Vu leur nombre et le rang qu'ils avaient dans la hiérarchie de l'Etat, on peut dire qu'ils forment la tête de la pieuvre. Cette lutte implacable que mène l'Etat sous l'autorité du président de la République, chef suprême des armées et ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a naturellement touché d'énormes intérêts dont il ne faut pas s'étonner si cela entraîne des réactions malveillantes des personnes du même milieu tapies dans l'ombre. On ne dévoilera pas un secret en disant que la réduction drastique des importations et des surfacturations qui vont avec, touche également des intérêts dont ceux qui en bénéficiaient ont un lien direct avec la tête de la pieuvre. Tout ce beau monde neutralisé par la justice, utilise tous les moyens dont il dispose pour espérer revenir aux affaires. Quitte à mettre le pays à feu et à sang. Au grand bonheur de l'ennemi extérieur qui trouve ainsi une «fenêtre» de tir par procuration. Par des soutiens médiatiques internationaux, par des encouragements et des conseils, par des recrutements de petites mains, Etc. Ce sont autant de tentacules qui «remuent» alors même que la tête est neutralisée. Ce qui explique le passage à des actes de sabotage constatés ces derniers temps dans divers secteurs de la vie courante. Des feux de forêts aux pannes provoquées d'usines stratégiques jusqu'aux liquidités dans les bureaux de postes sans oublier les coupures intempestives d'eau et d'électricité pour exaspérer et irriter la population afin de la mettre en condition pour crier sa colère. L'objectif visé étant le désordre et le chaos qui permettraient à l'ancien système de se remettre en selle. Du moins c'est ce que croient les commanditaires étrangers et leurs supplétifs locaux conscients ou inconscients. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la décision prise, mardi dernier, par le président Tebboune de mettre fin aux fonctions de chefs de daïras et autres responsables locaux de divers secteurs ainsi que la suspension de certains maires qui «seront soumis à enquêtes pour ces agissements nuisant portant tort aux citoyens et non-réalisation de projets tracés en faveur de zones d'ombre». Tous ces responsables se sont rendus coupables d'avoir bloqué des projets de l'Etat en faveur de citoyens défavorisés. Pour les priver des bienfaits de leur Etat et faire échouer la politique de renouveau de l'Algérie nouvelle. Cependant, leur plus grave erreur aura été de sous-estimer la détermination du président de la République à rendre justice à ces zones d'ombre conformément aux objectifs tracés par le message du 1er Novembre 1954. Ils font partie de ceux qui n'ont pas encore saisi la force de l'engagement du président Tebboune qui puise sa détermination dans le serment fait aux chouhada. Il faut être également sourd et aveugle pour ne pas attacher l'importance voulue aux rappels systématiques de notre Armée nationale populaire qui ne cesse de répéter qu'elle est issue de l'Armée de Libération nationale. Dès lors, tous ceux qui tenteront de se mettre en travers de la construction de l'Algérie nouvelle seront neutralisés. Par la force de la loi!

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