L’œil au palais

n Mais où sont - ils - passés ?
C’est après des passages à Oran, Chlef, Tizi Ouzou, Tlemcen, Sétif et autres Médéa, Annaba, Tébessa et Tipasa que nous évoquons aujourd’hui l’absence des gendarmes lors de l’ouverture des procès en criminelle à Dar El Beida où ont lieu les procès de la première instance (Alger) et au Ruisseau, pour ce qui est de l’appel.
Ce n’est pas pour des prunes que nous parlons de l’absence des gendarmes qui par leur seule présence, donnent à la Justice ses lettres de noblesse et nous dirons même sa puissance. Non, les valeureux gendarmes qui sont le fer de lance de la Révolution dixit feu le président de la République, Houari Boumediene, sont le symbole d’une Algérie qui avance vers un meilleur destin, loin de toute tentation qui pousse à la déviation.
Feu Ahmed Bencherif, le père de la Gendarmerie nationale, qui vient de nous quitter pour un monde meilleur, disait toujours que la gendarmerie était « le bouclier de la Révolution en marche »! Et Alger, est le cœur du pays : il n’y a qu’à assister à la cérémonie d’ouverture des audiences criminelles pour avoir une nette idée de la solennité des travaux ! C’était un plaisir que de voir les
« Verdrons » au garde-à-vous face à la composition criminelle ! Neuf heures du matin : une sonnerie familière retentit ; l’assistance se lève, les trois juges
entrent, la tête haute et le port droit comme seule la Justice doit être dans les moments les plus cruciaux. Les gendarmes sont au garde –à-vous et le salut bien exécuté. Ces séquences ont disparu à Alger, alors qu’ailleurs, l’audience peut commencer...
Les juges sont attendus ; oui ils sont attendus pour que chaque partie ait sa part de justice, pour que le soir chacun rentre chez lui, surtout côté magistrats, la conscience tranquille et avec un sommeil d’un bébé en excellente santé !