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«Mon fils m’a tabassé!»

Sauvagement agressé par son rejeton, un papa de 68 ans, est à la barre pour se plaindre, mais dérape à un moment, devant le président qui n’est pas d’accord avec lui...

La colère a toujours été mauvaise conseillère. Un papa de 68 ans, se présente à la barre dans un mauvais état, à telle enseigne qu'il n'a pas trouvé les termes qu'il faut pour s'adresser au président de la section correctionnelle du tribunal.
Il est vrai que le gars aux tempes grisonnantes, s'était présenté devant le juge, se plaignant de coups et blessures volontaires ayant entraîné un arrêt de travail de 18 jours, sauf complications.
L'auteur de cette «raclée » n'est autre que Sofiane D. Son fils cadet de 30 piges! Oui, le jeune homme qui a donné une mémorable tannée au père est son bourreau de gosse, devant le juge. Ce dernier est partagé entre l'écoute des deux parents et la sentence à arrêter car, il a eu mille et un obstacles mentaux pour arriver à saisir le pourquoi de ce drame, car c'en est un, que de voir un père poursuivre son enfant en justice, sans peut-être avoir mesuré les effets catastrophiques qui en découlent.
Lorsqu' il se plaint, et dit toute son amertume après le véritable drame, il s'aperçoit que Sofiane, son propre sang, rigolait et faisait des gestes significatifs! Il gonfle ses joues et s'exclame le visage rouge de colère: «Ce n'est pas vrai!
Après m'avoir agressé, et au lieu de s'excuser, le voilà qu'il me nargue! C'est un gros sale monstre qui...» Le magistrat lève la main comme s'il voulait dire quelque chose de consistant. Le paternel a compris l'interruption. Il a lancé un terme moche qui a gêné le président lequel n'a pas laissé passer ce raté! Il articule bien comme il faut, afin que tout le monde, puisse suivre et saisir le sens de la remontrance: «Hadj, vous avez été victime d'une agression. Oui! Je suis d'accord avec vous qu'on ne peut accepter qu'un fiston puisse lever la main sur son géniteur, mais c'est encore plus insupportable d'avaler le fait que ce même papa dise une chose terrible sur son petit.» Le nombreux public de la minuscule salle d'audience reste coi devant le sec et redresseur sermon. Il faut préciser que pendant que le juge, grondait la victime, une partie de l'assistance bavardait à voix basse.
Le magistrat tape du poing si fort que le calme est rétabli. Le papa ne fit rien qui puisse troubler l'ordre public! Au contraire, le pauvre malheureux balbutia des syllabes d'excuses, et se rassit, avec le feu vert du magistrat qui comprit la détresse du père. C'est au tour de Sofiane de se défendre ou de parler. Il n'était surtout pas question de justifier les coups sur le papa! Il n'est pas un copain qu'on peut agresser et s'excuser sur place! «Dites- nous un peu, inculpé, que ressentez - vous en revoyant votre père? 20 jours après votre geste?» Le jeune détenu reste debout comme un «i».
Il ne peut même pas regarder à sa droite et voir le résultat des coups 20 jours après! Le juge invite le procureur aux réquisitions. «Que voulez-vous que je dise? Voyez un peu l'état dans lequel se trouve El-Hadj! 5 ans d'emprisonnement ferme le feront réfléchir!» Lâche le parquetier. Sur le siège, le juge inflige une peine d'emprisonnement de 4 ans ferme!

De Quoi j'me Mêle

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