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Editions «La pensée» de Tizi Ouzou

Deux livres de Mouloud Feraoun réédités

La maison d'édition «La pensée» a tenu à offrir au lecteur une édition des plus agréables de ces deux livres avec un format poche...

Es éditions «La pensée» de Tizi Ouzou que dirige l'écrivain-romancier Mohand Arkat, viennent de rééditer deux autres livres du grand écrivain Mouloud Feraoun. Malgré un contexte des plus difficiles compte tenu de la crise sanitaire et qui a poussé la maison d'édition «la pensée» à fermer pendant plus de trois mois, cette dernière vient toutefois de reprendre son activité en éditant plusieurs nouveautés. Celles-ci étaient mises en veilleuse pendant la période du confinement de mars à juin avant d'être relancées. C'est ce que nous a confié Mohand Arkat, lui-même auteur de pas moins de trois romans en langue amazighe: «Abrid n tala», «Tiwizi» et «Tamaghra di taddart». Parmi les livres édités ou réédités ces jours-ci par les éditions «la pensée» de Tizi Ouzou, on peut citer deux ouvrages de Mouloud Feraoun, à savoir: «Jours de Kabylie» ainsi que «Les poèmes de Si Mohand Ou Mhand.» La maison d'édition «La pensée» a tenu à offrir au lecteur une édition des plus agréables de ces deux livres avec un format poche qui permettra au lecteur de se déplacer tout en lisant ou en relisant ces deux merveilles de l'auteur du «Fils du pauvre» dont la lecture de chaque livre est un régal. De même que la même maison d'édition a fait l'effort de permettre au lecteur d'acheter ces deux livres à des prix très accessibles à la portée de n'importe quelle bourse.

Plus de 80 livres édités
Le prix du livre, généralement élevé et rebutant, constitue un écueil pour le lecteur n'ayant pas les moyens, rappelle Mohand Arkat qui nous confie que sa politique depuis le lancement de sa maison d'édition, il y a 12 ans, en 2012, consiste à offrir toujours des livres avec des prix raisonnables, puisqu'explique-t-il, le but c'est d'encourager la lecture, d'abord et avant tout. Parmi les nouveautés que les éditions
«La pensée» mettent sur le marché également ces jours-cis, le directeur de cette dernière nous a précisé qu'il y a un roman intitulé «Ambitions démesurées de la femme parfaite» de l'écrivain Hacène Ait-Braham, un auteur de la wilaya de Béjaïa.
«La pensée» réédite en outre «Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes» du philosophe français Jean-Jacques Rousseau. Mohand Arkat nous a confié qu'après la sortie de ces livres, il sera obligé d'observer une halte car il n'est pas du tout facile de continuer d'activer normalement dans un tel contexte, surtout avec l'interdiction de circuler vers plusieurs wilayas du pays. «Si on édite un livre, il faut qu'il soit distribué sur place dans les librairies, autrement ça ne sert à rien de le publier», nous confie Mohand Arkat. Ce dernier précise qu'avant le début de la pandémie, il avait plusieurs projets de livres sur le point d'être lancés, mais tout a été renvoyé sine die. Avec une expérience de plus de 12 années et de plus de 80 livres édités, Mohand Arkat nous confie que c'est la première fois qu'il fait face à une telle crise aussi complexe et inédite.

Des difficultés et de la passion
Notre interlocuteur nous a confié que certes, depuis le début de son aventure intellectuelle, il a toujours fait face à des difficultés, car le livre est le parent pauvre de toutes les activités commerciales, mais, grâce à sa passion pour le livre, il n'a pas cessé de persévérer et d'aller de l'avant. Mais avec cette pandémie, les choses, si elles perdurent, risquent de compromettre la mise sur le marché de nouveautés de sitôt. Pour illustrer la situation peu reluisante de la situation du secteur de l'édition dans notre pays, Mohand Arkat rappelle que de toutes les activités qui existent dans le pays, le livre est le seul produit où la livraison s'effectue en mode dépôt, c'est-à-dire que les livres sont déposés gratuitement dans les librairies jusqu'à ce qu'ils soient vendus pour que l'éditeur soit enfin rémunéré. Compte tenu de la crise sanitaire, tous les titres qui étaient programmés à l'édition, en dehors des quatre sortis ces jours-ci, seront pour l'instant mis en attente de jours meilleurs, nous confie franchement Mohand Arkat qui promet toutefois de reprendre de plus belle son activité dès lors que les déplacements entre wilayas seront possibles de nouveau car la diffusion est un pilier incontournable de l'édition des livres. Editer un livre qui restera en stockage ne servirait absolument à rien, explique Mohand Arkat qui exerce le métier de la fabrication du livre avec le même amour que celui avec lequel il a assuré durant toute sa vie le métier d'enseignant avant de prendre sa retraite et de se convertir, avec un réel bonheur malgré les appréhensions, en éditeur.

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