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A l'heure du confinement sanitaire

Le numérique au secours de la culture

Confinée comme dans le reste du monde pour cause de pandémie du nouveau coronavirus, la scène culturelle algérienne a suspendu toutes ses manifestations publiques. Et à l'image de ce qui se passe dans d'autres pays, Internet s'est vite imposé comme un espace d'expression alternatif assurant un minimum de vie culturelle, face à une conjoncture mondiale exceptionnelle. Depuis le 11 mars, le ministère de la Culture a suspendu activités et manifestations dans toutes ses structures à travers l'Algérie où les pouvoirs publics ont pris des mesures strictes de semi-confinement, parfois de confinement total pour endiguer la propagation du Covid-19. Après le report du Festival national du théâtre professionnel (Fntp), le TNA et les théâtres régionaux ont opté pour la mise en ligne de leurs dernières productions tout en élaborant un programme quotidien de spectacles pour enfants, eux aussi en arrêt de cours après la fermeture des écoles. Rencontres-débats virtuels, conférences et ateliers de formation sont également organisés sur les sites Internet et pages Facebook des différents théâtres. La musique, premier art à avoir opéré une transition numérique, n'est pas en reste. Outre la masse de produits disponibles sur le Net, les artistes sont de plus en plus nom-breux à donner rendez-vous à leurs fans pour des shows en streaming, alors que l'opéra d'Alger propose des concerts enregistrés. Le Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (Cnca) a lancé les Journées cinématographiques virtuelles dédiées au court-métrage. Une première en Algérie, l'événement se déroulant entièrement sur les réseaux sociaux. Sur les 20 films programmés à raison de quatre séances quotidiennes, trois devront être sélectionnés par les internautes à l'issue d'un vote via la page Facebook du centre.
De même, pour répondre à la grande demande des cinéphiles, de nom-breux réalisateurs et producteurs algériens ont gracieusement mis en ligne leurs oeuvres. Parmi les fictions et documentaires proposés, beaucoup n'ont que très rarement été projetés au public, à l'exemple de «Papicha» de Mounia Meddour et «Parkours» de Fatma-Zohra Zammoum. Des ciné-clubs ont numérisé leurs activités en organisant des séances cinéma, suivies de débats animés par des groupes de discussion. La cinémathèque algérienne s'est également mise de la partie en diffusant sur la Toile un cycle dédié à Sid Ali Kouiret, en hommage au grand acteur et comédien disparu le 5 avril 2015).
Tout autant, l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels (Ogebc) propose au public des visites virtuelles guidées des musées et sites archéologiques algériens à travers ses pages de réseaux sociaux, en attendant les visites guidées en 3D, un projet qui tarde à voir le jour.

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