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Rachid Djemai écrit à Malika Bendouda

«Revoir la retraite des artistes des plus de 70 ans...»

«Je viens respectueusement vous demander de prendre en considération le dossier retraite des artistes plasticiens professionnels...», écrit l'artiste peintre et sculpteur.

Une pétition en ligne signée par l'artiste peintre Rachid Djemai vient d'être lancée. Ayant comme cible le ministère de la Culture et des Arts, celle-ci a pour requête de «revoir la retraite des artistes plasticiens des plus de 70 ans». Sans donner le montant du salaire actuel de ces artistes, Rachid Djemai, par le biais de cette lettre écrit: «Je viens respectueusement vous demander de prendre en considération le dossier retraite des artistes plasticiens professionnels...» Et de poursuivre: «En effet, il a été question durant le mandat de vos prédécesseurs de racheter des années de cotisations à la Cnas afin de rééquilibrer le montant des retraites des artistes plasticiens. qui ont plus de 70 ans.

Retour sur la commission des arts plastiques
Ainsi, pourront-ils terminer leur carrière dans la dignité.». Et d'ajouter: «De plus, après 70 ans, l'énergie pour courir l'alimentaire commence sérieusement à manquer.» Rachid Djemai précise dans sa lettre que «cette requête est aussi celle de mes amis artistes».Il est bon de rappeler qu'en septembre dernier, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendoua avait mis en place une commission chargée de la réforme des arts plastiques et ce, en plus des autres commissions dont l'une s'est occupée du théâtre et une autre du livre. Ces dernières ont, depuis, toutes déposé leur plateforme de revendications et conclusions après un laborieux travail intensif et collectif.
Rappelons que parmi les membres de cette commission chargée de la réforme des arts plastiques, figurait le plasticien Karim Sergoua qui nous avait affirmé lors d'un entretien, qu'il avait été «appelé à participer au travail de réflexion, autour de l'art, des artistes et essentiellement du marché de l'art en Algérie en général, et spécifiquement des arts visuels et les arts plastiques.»
Cette commission qui était composée d'artistes de sensibilités différentes et de représentants du ministère de la Culture et des Arts, avait «pour but et objectif premier de réfléchir à comment trouver des mécanismes, pour essayer de régler à court et à moyen terme, tous les soucis que rencontrent les artistes (production et diffusion, promotion, échange, voyage).»

Absence de politique culturelle
Dans cet entretien, Karim Sergoua nous avait souligné dès lors, en septembre dernier qu'«en l'absence d'une politique culturelle et d'une vision du marché de l'art, pratiquement inexistantes, nous essayons à travers les débats, de créer des lois qui protègent l'artiste et son oeuvre. Des propositions ont été faites à la commission, pour répondre aux besoins urgents des artistes, dont, pour certains, la peinture est un gagne-pain.». Aussi, Karim Sergoua précisera que dans ce bilan qui a été rendu, plusieurs thèmes et sujets ont été abordés, notamment la formation dans les métiers des arts (galeriste, commissaire d'expositions, critique d'art, commissaire priseur...), «comme il a été demandé à ce que l'Etat s'implique dans les acquisitions». Exemples cités: acquisitions d'oeuvres par les musées, les ministères, des entreprises nationales et privées, des industriels privés et étatiques, ainsi que nos ambassades et nos consulats, pour une meilleure visibilité de l'art algérien.». Et d'ajouter que les débats dans cette mission ont porté aussi sur les «infrastructures des lieux de diffusion, qui restent très insuffisant (galerie d'art, centre d'art, friche...etc), et bien sûr le problème crucial des lieux de production, ateliers...». Rachid Djemai sera-t-il entendu? Affaire à suivre!

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