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Le 11e Festival culturel international de musique symphonique

Une ouverture en apothéose

Un programme d’une vingtaine de pièces de genres différents a été préparé pour la soirée inaugurale du festival, prévu jusqu’au 17 octobre.

Le 11e Festival culturel international de musique symphonique (Fcims), qui accueille l’Egypte en invité d’honneur, s’est ouvert samedi à Alger, avec un spectacle animé par, l’Orchestre symphonique de l’opéra d’Alger dirigé par le jeune Lotfi Saïdi, les voix étoffées de la suisso-cubaine Ana Hasler et du jeune Algérien Imad Eddine Eddouh, ainsi que la chorale « Ranime» sous la direction de Wieme Benamar Hammouda, devant un public nombreux. Un programme d’une vingtaine de pièces de genres différents a été préparé pour la soirée inaugurale du festival, prévu jusqu’au 17 octobre à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, rendu par la soixantaine de musiciens de l’Orchestre symphonique de l’opéra d’Alger, sous la direction de Lotfi Saïdi, qui a vite donné le ton avec, entre autres pièces, « Ouverture: Cavalerie légère» de Franz Van Suppé (1819-1895), « Arlésienne -suite N°2-» et « Toreador» de Georges Bizet (1838-1875) et « Danse N°8» d’Antonin Leopold Dvorak (1841-1904). Prenant le relais, la mezzo-soprano suisso-cubaine, Ana Hasler, très applaudie par le public, a entonné, avec une voix suave à la tessiture large, les pièces, « Habanera» de Georges Bizet, « Con te partito «Time To Say Goodbye»» de Francesco Sartori (1957) et « Voi che sapete» de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), pour clore sa prestation en beauté avec, « Al khir Inou» , célèbre pièce du grand chanteur algérien d’expression kabyle, Idir. Le jeune ténor algérien Imad Eddine Eddouh a, pour sa part, interprété avec une voix présente et travaillée, « Surdato Nnammurato» d’Enrico Cannio (1874-1949), avant de s’investir, avec Ana Hasler, dans un duo longtemps applaudi par l’assistance, et rendre « La Traviatta Brindisi» de Giuseppe Verdi (1813-1901). La quarantaine de choristes de l’Ensemble « Ranime» , dirigé par Wieme Benamar Hammouda, intervenant avant la fin du spectacle, a ensuite rendu un florilège de pièces du terroir de la musique algérienne, arrangées par la cheffe de chœurs, dont « Mosaïque Gnawie» ,
« Sidi Maâmar» , « Goumari, chants traditionnels» . Les voix de Amrane Lounas et Nour El Houda Ghenoumat ont été mises en valeur dans des solos mélodiques que la polyphonie vocale a brillamment repris, pour céder ensuite les pupitres à la chorale d’enfants de l’Ecole de musique « Encre et Pastel Crescendo» de Ouled Fayet qui ont entonné, « Viva Tutte le vwezzose» de Felice Giardini (1716-1796) et « Adiemus songs» de Karl Jekins (1944). D’une main de maître, le jeune Lotfi Saïdi, a fusionné les deux ensembles algériens (orchestre symphonique et chorale), pour clore la soirée en apothéose, interprétant « Lamma bada yatathanna» (pièce arabo-andalouse), « Ya man malakani abda» (patrimoine andalou) et « The Song of Spirit» de K.Jekins.
Des ensembles venant de Suisse, Tchéquie, Egypte, France, Corée du Sud, Italie, Turquie, Autriche, Suède, Japon, Russie, Allemagne, Tunisie, Syrie, Ukraine et Chine, vont se succéder six jours durant lors de ce festival, dans des répertoires variés de la musique et de l’opéra universels. Au rythme d’une programmation de deux à trois concerts par soir, le festival a prévu en marge des spectacles, des master-class programmés à l’Institut national supérieur de musique (Insm).

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