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Oran

116 milliards pour les zones d’ombre

Sur les 502 opérations, près de 200 projets budgétisés n’ont pas été matérialisés.

C'est parti! La prise en charge des zones d'ombre est déclenchée. La wilaya d'Oran vient de consacrer à cet effet pas moins de 116 milliards de centimes, dédiés exclusivement aux projets devant venir à bout de «l'indigence», dont souffraient plusieurs localités composant, pourtant, le territoire de la deuxième capitale économique du pays, Oran.
Le coup d'envoi à cette opération d'envergure a été donné, hier, par la wilaya d'Oran, celle-ci a, jusque-là, répertorié 20 localités à développer, en leur consacrant 14 opérations d'aménagement portant essentiellement sur leurs projets dont le bitumage. La réunion de l'exécutif de la wilaya, tenue récemment, a été consacrée à l'examen de l'avancement des différents programmes de développement et celui de la consommation des budgets de 2019. La wilaya d'Oran, par le biais de Djellaoui Abdelkader, a ordonné le lancement des opérations ayant bénéficié d'une inscription financière et qui n'ont toujours pas vu leurs projets réalisés. Sur les 502 opérations, prés de 200 projets budgétisés n'ont pas été matérialisés. D'importantes mesures ont été décidées à commencer par le lancement immédiat de ces projets. D'autant plus que rien n'entrave le déclenchement de ces opérations après que les quatre groupes pour le recensement des zones d'ombre eurent accompli leurs missions en ayant recensé les points noirs à travers 26 communes. Ces mêmes groupes ont été affectés dans les localités d'Es Sénia, Oued Tlélat, Aïn Türck, Boutlélis, Béthioua, Arzew, Gdyel et Bir El Djir. Ces groupes de travail comprennent des représentants de différents secteurs d'activité et des élus locaux. Quant à ceux siégeant à l'Assemblée de wilaya, ces derniers ont été chargés de dénombrer les zones connaissant des déficits ou encore du retard en matière de développement local.
Les préoccupations des populations ont, à partir de ce fait, été, dans leur ensemble, identifiées, d'où la prise en charge et le lancement des travaux. La première phase du travail de ces groupes concerne quatre zones d'ombre dans les daïras d'Oued Tlélat et Es Sénia et très précisément dans le douar El Aouamer, la forêt Moulay-Smaïl, El Gotni et El Khdayda dans la commune d'El Braya. À Bir El Djir, les membres de la commission ont recensé trois zones, à savoir Hassi Labyodh, Haï El Moutakaâidine et Haï Nedjma, ex- Cheteibo, localité rattachée à la commune de Sidi Chahmi. D'importants budgets lui ont été consacrés auparavant. Cette commune peine quant à redresser la barre. Le troisième groupe a pris en main le dossier de la ville côtière de Aïn El Türck et la commune agricole de Boutlélis. Son rapport a fait état de six zones d'ombre à développer, dont entre autres, les localités de Sidi Hammadi et Kdara dans la commune d'El Ançor, le village El Arab à Bousfer, les deux localités Aïn El Khdija et El Hsidan à Mers El Kébir. La partie Oran-Est n'est pas en reste, où l'on a compté plusieurs zones à prendre en charge dans les plus brefs délais, en leur accordant plusieurs projets devant les faire sortir de leur enclavement. Ces derniers concernent essentiellement les villages d'El Yayayda dans la commune de Béthioua, El Hejajma, El Maâziz, Mhawed, El Hwawra, El Ararba, El Massayssaâ et El Ararssa.

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