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Rebond des prix du pétrole

L’Opep+ encensée

Les décisions prises par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires ont démontré «le haut niveau de cohésion» atteint par les «23», est-il souligné.

L'inattendue et spectaculaire hausse des cours du pétrole qui continuent d'évoluer au-dessus des 55 dollars malgré un relâchement significatif observé, notamment hier en milieu de journée sont sous la loupe des spécialistes.
Les commentaires sont plutôt élogieux concernant la position adoptée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires pour enrayer le plongeon des cours de l'or noir. Les décisions de l'Opep + entreprises pour enrayer la chute des prix, causée notamment par le coronavirus et l'offre abondante, depuis la conclusion de l'accord d'avril 2020, ont démontré «le haut niveau de cohésion» qu'a atteint l'Organisation et son «suivi rigoureux» de l'évolution du marché pétrolier a souligné, jeudi, Mahmah Bouziane spécialiste en questions énergétiques.
Le 9 avril dernier, l'Opep et ses partenaires, dont la Russie, avaient décidé de réduire
leur production de près de 10 millions de barils par jour, pour stopper le plongeon des prix et de procéder à une coupe de 7,7 millions de b/j à partir du 1er août jusqu'à fin décembre 2020 avant de passer à 5,8 millions de barils par jour dès le début de 2021.
L'Opep+ a finalement décidé d'opter pour la prudence et de n'ouvrir que progressivement ses vannes. 7,2 millions de barils par jour à partir du 1er janvier avant qu'elle ne passe à 7,05 millions de bpj d'ici mars avec il faut le souligner une baisse unilatérale de l'Arabie saoudite de pas moins d'1 million de b/j. Tout cela a permis de passer à un prix du baril de plus de 55 dollars actuellement, a fait remarquer notre expert dans un entretien accordé à l'APS. Afin de mieux apprécier encore ce rebond des cours de l'or noir, il faut rappeler que les prix du baril de Brent étaient tombés à 16 dollars, le 20 avril 2020, avant qu'ils ne rebondissent à plus de 55 dollars aujourd'hui. Cette hausse de 36 dollars représente indiscutablement une bénédiction pour les finances du pays.
Le baril continuera-t-il d'être à la fête? Bouziane dresse trois scénarios. Le premier scénario, le plus positif, consiste en une poursuite de la tendance haussière des prix qui verrait le baril casser la barre des 60 dollars. «Cette tendance dépendra de plusieurs facteurs portant essentiellement sur la maîtrise de la pandémie Covid-19 et la mutation du virus, l'efficacité des vaccins développés, la reprise de l'économie mondiale et la levée des restrictions sur les déplacements», indique Mahmah Bouziane qui a aussi insisté sur le maintien de la «cohésion» au sein de l'Opep + pour stabiliser le marché, en plus de l'application du nouveau président américain de ses engagements concernant la cohabitation économique mondiale.
Le second scénario avancé, verrait le maintien des prix au seuil actuel, c'est-à-dire à 55 dollars le baril du fait que rien n'est encore clair sur la maîtrise des mutations de coronavirus et les politiques des Etats-Unis envers notamment l'Iran et la Chine, selon l'expert en, questions énergétiques.
Le dernier scénario, qui serait apocalyptique, s'accompagnerait par une chute «drastique» des prix qui serait provoquée, par une dégradation de la situation sanitaire mondiale, ce qui veut dire un fort retour de confinement et une détérioration des relations entre les Etats-Unis et la Chine, note Mahmah Bouziane qui se dit cependant «optimiste» quant au maintien cette année des prix du Brent et le Sahara Blend algérien au seuil de 50 dollars.

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