{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Covid-19, demande en berne, reprise des exportations libyennes

L’or noir fait grise mine

Les prix du pétrole ne se sont pas remis de leur plongeon de lundi, le Brent référence du pétrole algérien s’affichait hier autour des 42 dollars.

Le baril ne tient pas la forme. Il tente toutefois, un rebond même si la fin de semaine risque d'être encore plus difficile avec la publication hebdomadaire tant redoutée des stocks américains. L'or noir fait grise mine et se maintient tout juste au-dessus de la barre psychologique des 40 dollars. Les prix du pétrole ne se sont pas remis de leur plongeon de lundi dernier, le Brent référence du pétrole algérien s'affichait hier, tout juste au-dessus des 42 dollars. Il s'échangeait à 42,06 dollars, vers 14h30, soit 62 cents de plus que la séance précédente où il avait subi une baisse significative de 1,71 dollar. Les cours de l'or noir restent sous la pression d'une offre mondiale abondante et d'un Covid-19 dévastateur et de la décision de l'Arabie saoudite qui avait baissé les prix de son brut destiné à son principal marché, l'Asie. Ils le sont davantage vraisemblablement depuis que la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé, le 19 septembre, la reprise de la production et des exportations d'or noir sur les sites qu'elle a qualifiés de «sûrs». «La reprise des exportations libyennes va ajouter un montant substantiel à l'offre sur le marché, alors que le pays aux prises avec des conflits se remet d'une période où il a exporté une quantité négligeable de barils», a estimé Bart Melek de TD Securities. Il faut reconnaître que cette information n'a guère contribué à plus de sérénité parmi les acteurs du marché pétrolier et ont mis le baril dans des conditions défavorables pour entamer la semaine sur une note positive. Bjornar Tonhaugen résume la situation. «Les prix du pétrole ont démarré sur un mauvais pied cette semaine, alors que les courtiers digèrent les nouvelles à la fois sur les risques à la baisse liés à la demande et sur les risques à la hausse côté offre», a fait remarquer l'expert de Rystad Energy. «Côté demande, il y a de nouvelles inquiétudes sur des restrictions de déplacements dans des endroits peuplés comme Londres», a-t-il souligné. «Côté offre, les acteurs sur les marchés se demandent si l'annonce de la Libye va conduire à des exportations de la part de ce pays rapidement», a-t-il ajouté. Une nouvelle donne qui risque d'exacerber le marché pétrolier en proie à une demande en berne. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a, en effet, revu à la baisse ses prévisions concernant la demande mondiale de pétrole en 2020. Elle doit tourner autour de 90,2 millions de barils par jour. Ce qui représente 400 000 barils par jour de moins que ce que son précédent rapport indique. L'Agence internationale de l'énergie, bras armé énergétique des pays occidentaux, lui a emboîté le pas. L'AIE s'attend à ce que la demande mondiale de pétrole se rétrécisse de 8,4 millions de barils par jour en glissement annuel pour atteindre 91,7 millions de barils par jour. C'est dans une telle conjoncture que l'Opep et ses alliés doivent veiller à ce que l'accord de baisse de leur production, de près de 10 millions de barils par jour, soit respecté et prouve surtout son efficacité pour assurer l'équilibre du marché et faire rebondir les prix. Leur niveau actuel est loin de les satisfaire. À titre d'exemple, l'Algérie a besoin d'un baril à 60 dollars pour parvenir à équilibrer ses finances même si actuellement il évolue 10 dollars au-dessus de celui qui a servi de base (30 dollars) à la confection de la loi de finances 2020.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré