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Les prix du pétrole franchissent la barre des 40 dollars

La «main lourde» de l’Opep+

L’accord d’avril dernier portant sur une réduction de près de 10 millions de b/j a été qualifié de décisif dans cette significative remontée des cours de l’or noir.

Les prix du pétrole ont franchi la barre symbolique des 40 dollars. Ils s''apprêtaient, sauf imprévu, à terminer la semaine, achevée hier, en forte hausse. Hier vers 13h30, le baril de Brent, référence du pétrole algérien, s'échangeait à 41,88 dollars, affichant une hausse de 1,89 dollar par rapport à la séance de la veille. Une performance exceptionnelle! Le baril de la mer du Nord cotait 16 dollars il y a à peine deux mois, alors que celui du pétrole américain notamment, s'était effondré le 20 avril en zone négative, à moins de 37 dollars accusant une chute historique qui restera gravée dans les annales du marché de l'or noir. Quels sont les ingrédients de cette poussée? L'accord d'avril dernier portant sur une réduction de près de 10 millions de barils/j a été qualifié de décisif dans cette remontée significative des cours de l'or noir. «Alors que les conditions du marché continuaient de se détériorer à la fin du premier trimestre de 2020 et au début du second trimestre, il est devenu clair qu'une action urgente était nécessaire. Les principales parties prenantes du monde entier se sont alignées derrière les pays signataires de la Déclaration de coopération pour soutenir une action proactive, préventive et décisive afin d'empêcher un effondrement total du marché», a déclaré le SG de l'Organisation, Mohamed Barkindo. Le 9 avril dernier l'Opep et ses partenaires, dont la Russie, avaient décidé de réduire leur production de près de 10 millions de barils par jour, pour stopper le plongeon des prix. «Les ajustements de production totalisant 9,7 millions de b/j pendant deux mois, suivis de réductions progressives des niveaux d'ajustement sur 22 mois supplémentaires, étaient d'une ampleur et d'une durée sans précédent». Cet effort des «23» ne s'est pas avéré vain. Le baril de Brent a rebondi de plus de 25 dollars depuis avril dernier. Mais sans le recul de la pandémie du coronavirus, la situation n'aurait certainement pas évolué de la même façon. Les pays industrialisés, gros consommateurs de pétrole (Allemagne, France...) ont entamé leur déconfinement pour relancer leur appareil économique, paralysé par le Covid-19. Les cours de l'or noir surfent sur ces mesures qui s'opèrent à travers plusieurs pays dont ceux réputés être gros consommateurs de pétrole et portés par une reprise de l'activité économique significative en Chine, seconde puissance de la planète et premier importateur mondial d'or noir. Ces deux facteurs combinés ont été déterminants dans cette embellie du baril. C'est dans ce sillage que la compagnie nationale des hydrocarbures a annoncé l'adaptation de sa stratégie marketing, dans le domaine gazier, aux exigences de la concurrence croissante du marché mondial. «Sonatrach modifie sa stratégie commerciale», au vu des mutations survenues au niveau du marché mondial, a déclaré le ministre de l'Energie, en marge d'une plénière au Conseil de la nation, consacrée aux questions orales. «Plusieurs pays injectent de grandes quantités, notamment avec le développement de la production du gaz de schiste et du gaz liquéfié (...) le monde change et nous aussi», a indiqué Mohamed Arkab, qui a assuré que l'Algérie «demeurera le fournisseur privilégié» des pays européens grâce, notamment, aux pipelines garantissant le raccordement direct aux clients. «Nous exportons toujours de grandes quantités vers l'Europe et nous avons des partenariats fructueux, tout en oeuvrant à préserver nos clients et à négocier avec eux, selon le principe de l'intérêt commun», a souligné le président en exercice de l'Opep.

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