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Les entreprises des patrons incarcérés seront sauvegardées

La «planche à billets» ne tournera pas

L’endettement extérieur qui ne constitue pas une priorité, pourrait être envisagé pour financer des projets structurants et rentables.

L’Etat rassure. Il n’est pas question de laisser tomber les entreprises dont les patrons ont été emprisonnés. Coûte que coûte ! Des mesures nécessaires pour sauvegarder l’outil de production et les postes d’emploi vont être prises. « Nous sommes en train de travailler au niveau du gouvernement pour dégager des solutions juridiques concernant ces entreprises et je peux vous assurer que l’outil de production et les postes d’emploi au niveau de ces entreprises seront sauvegardés coûte que coûte », a assuré le ministre des Finances, Mohamed Loukal. Le gouvernement, qui ne pouvait pas rester passif à ce qui se passe sur la scène économique, a décidé de mettre en place un dispositif de sauvegarde pour prévenir les éventuelles turbulences susceptibles d’impacter l’emploi, la production et le climat des affaires en général en Algérie, a affirmé le grand argentier du pays. Une très bonne nouvelle en cette période d’incertitudes politique et économique que tente de surmonter le pays. Les travailleurs de ces entreprises qui se sont retrouvées en plein désarroi et qui craignaient de perdre leur emploi peuvent pousser un ouf de soulagement et passer une fête de l’Aïd dans la joie à partir du moment où ils percevront leurs salaires . Tout comme ils doivent faire face aux dépenses de la prochaine rentrée scolaire. Tout semble donc rentrer dans l’ordre pour ces centaines de familles dont les revenus étaient menacés. Cette annonce ne pouvait certainement être faite si les moyens, notamment financiers nécessaires n’existaient pas. Quelle est la situation financière du pays ? Il faut souligner que le rétrécissement des liquidités bancaires suite à la dégringolade des cours de l’or noir ont conduit l’Algérie à geler le recours au financement non conventionnel pour l’année 2019. Cette option ne sera cependant pas totalement abandonnée. . « Le financement non conventionnel a été gelé pour l’exercice en cours (2019), mais il reste un levier important, mais non exclusif, de financement pour le Trésor jusqu’à 2022 », a déclaré le ministre des Finances, cité par une dépêche de l’Aps publiée hier. Le recours à ce mode de financement, communément appelé « planche à billets », a été pris lors d’une réunion du gouvernement, tenue le 26 juin, a révélé ce dernier. Le financement non conventionnel restera donc figé à son niveau de janvier 2019, soit 6 553,2 milliards de dinars. Quelle a été leur destination ? 5 500 milliards de dinars de dinars ont été injectés dans l’économie. Les 1000 milliards restants qui sont mobilisés depuis le 18 janvier 2019, « seront destinés à financer une partie du déficit du Trésor de l’exercice en cours » , a expliqué Mohamed Loukal. Comment seront donc assurés les financements de 2019 dans ce cas-là ? Le gouvernement table sur des « sources alternatives », disponibles sur le marché, avec une politique budgétaire basée sur la réduction drastique des importations. Le déficit du Trésor rappelons-le avait atteint 1 590,28 milliards de dinars à la fin de l’année 2017, soit 8,5% du Produit intérieur brut. La chute des prix du pétrole avait eu raison du Fonds de régulation des recettes en février de la même année alors que 1 400 milliards de DA d’arriérés de paiement avaient été constatés à fin de 2017. « Cette situation s’est traduite par des tensions accrues sur la trésorerie de l’Etat faisant naître un besoin de financement conséquent, alors que le budget avait utilisé tous les instruments dont il pouvait disposer », a rappelé le successeur de Abderrahmane Raouya pour justifier le recours, en 2017, au financement non conventionnel. Où en est l’Algérie actuellement ? « Avec des réserves de changes de 72,6 milliards de dollars à la fin avril 2019 (soit deux ans d’importation), un endettement extérieur équivalant à 1% du PIB, une dette publique interne à 37,2% du PIB à fin 2018 (contre 26,7% en 2017), un prix moyen du baril de pétrole à 63,93 dollars et un taux d’inflation à 3,6% à fin mai 2019, la situation financière de l’Algérie reste relativement confortable » a assuré le grand argentier du pays. Peut-on considérer alors que l’endettement extérieur est écarté ? « Il pourrait être envisagé pour assurer, de manière ciblée, le financement de projets structurants et rentables », a reconnu Mohamed Loukal. sans en faire une priorité.

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