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La fermeture de minoteries n’impactera pas le marché

La semoule et la farine seront disponibles

Le ministre Omari l’a affirmé en marge de la Conférence nationale sur la filière céréalière.

La décision de fermeture de minoteries «n’impactera pas le marché national en approvisionnement en semoule et farine» dixit le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari.
Dans une déclaration à la presse en marge de la Conférence nationale sur le développement de la filière céréalière, Omari a affirmé, samedi que «le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires pour l’approvisionnement régulier du marché en ces deux produits essentiels qui seront disponibles en quantités suffisantes» et de rassurer «il n’y a aucune crainte à ce sujet». Le ministre a ajouté qu’il s’agit de «procédures de contrôle et de suivi ordinaires qui ont été imposées à tous les producteurs publics et privés pour la régulation du secteur». Répondant à une question sur la campagne moissonnage-battage, lancée fin juin dernier, le ministre a fait savoir que «l’opération se déroule bien…et que tous les équipements nécessaires ont été mobilisés à cet effet, y compris l’ensemble des mesures réglementaires adéquates».
Le premier responsable du secteur a estimé que les résultats préliminaires de cette campagne étaient de «bon augure», notamment en ce qui concerne l’orge, au sujet duquel «il est possible, cette année, de renoncer à son importation» a confié le ministre. Omari a rappelé que l’abondance de la production dans certaines régions de l’est du pays, avaient exigé le renforcement des moyens de transport et de stockage et aussi la facilitation de la récolte en faveur des agriculteurs.
Le gouvernement oeuvre à accompagner l’évolution des capacités productives de cette filière «stratégique». Cette conférence vise à annoncer l’exécution d’une feuille de route élaborée par des experts, des spécialistes et des professionnels impliquant les secteurs concernés (finances, énergie, transports, commerce, ressources en eau...) pour en dégager une nouvelle stratégie et les mécanismes de sa mise en oeuvre sur le terrain.
Cette feuille de route sera prochainement soumise au gouvernement lors d’une réunion restreinte consacrée aux mécanismes devant relancer la filière céréalière qui contribue amplement à la sécurisation de la sécurité alimentaire du pays.
Faut-il rappeler que la production nationale céréalière réalisée à l’issue de la campagne 2017-2018 avait atteint 60,5 millions de quintaux (qx), contre 34,7 millions/qx enregistrés durant la campagne précédente, soit une hausse de 74,4%.
Il s’agit d’une production record, qui n’a jamais été réalisée auparavant. Ces performances prometteuses sont le résultat d’une politique de développement agricole, mise en place depuis l’an 2000. Elle vise essentiellement l’amélioration substantielle de l’offre agricole nationale, notamment celle des cultures stratégiques pour réduire la facture des importations de céréales qui grèvent sérieusement le budget de l’Etat.

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