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Le pétrole se maintient au-dessus des 43 dollars

Le baril au petit trot

Les cours du Brent, référence du pétrole algérien, se négociaient, hier, en cours d'échanges, à 43, 78 dollars.

Statu quo. Les cours de l'or noir ne reculent pas, mais n'avancent pas trop non plus. Hier, vers 14h30 le baril de Brent, référence du pétrole algérien, se négociait à 43, 78 dollars, soit 26 petits cents de plus que la séance de vendredi dernier. Rien de neuf à l'horizon, apparemment, qui puisse faire bouger, significativement, les lignes. Les craintes, toujours persistantes, suscitées par le Covid-19 qui a redoublé de férocité et sur lesquelles se sont greffées des tensions diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine, qui risquent de compromettre une relance de l'économie mondiale déjà embryonnaire et miner une demande de pétrole qui commence à émettre des signaux plutôt positifs, sont toujours là, même si le ton entre Pékin et Washington semble avoir baissé. Les spécialistes qui n'ont pas présenté de signes d'affolement par rapport à cette nouvelle «prise de bec» entre Chinois et Américains, se sont par contre montrés beaucoup plus préoccupés par l'éventualité d'une recrudescence de la pandémie de coronavirus au pays de l'Oncle Sam notamment. «Si une deuxième vague se matérialise aux États-Unis, nous estimons qu'elle mettra en danger un total d'environ 5 millions de barils par jour à son apogée à la fin du mois d'août 2020», avait prévenu Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad Energy. On a cru cependant que l'annonce d'une mise prochaine sur le marché d'un vaccin anti-Covid-19 allait booster les prix du pétrole. Il n'en est rien. Le baril attend vraisemblablement du concret pour rebondir. Il arrive toutefois à se maintenir à un niveau inespéré, malgré tout ce flou qui est entretenu autour de la pandémie de coronavirus qui a mis l'économie mondiale en rade, clouant des avions au sol, contraignant des entreprises de premier plan à l'arrêt avec pour conséquence une diminution drastique de la demande d'or noir. Le baril est arrivé pourtant à tirer son épingle du jeu malgré cette conjoncture calamiteuse.

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